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Cosmétiques au romarin

En marge de la cérémonie de lancement du Projet PICS, son coordonnateur nous a accordé un entretien.

Dernière mise à jour : 15 juin


Francis Nzukou, le Coordonnateur National du projet PICS  revient, dans cet entretien sur les principaux contours de cette initiative qui vise à valoriser le Cacao et le Café camerounais.


Afrique en éveil : bonjour Coordo, quels sont les principaux axes d’interventions du concept Compétitives and Sustainability of Cameroon Products ?

Francis Nzukou : C’est un projet de l’ONUDI qui est financé par l’ambassade du Japon et qui est mis en œuvre par ONUDI avec le support du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER) et le Ministère du Commerce qui durera 03 ans entre 2024 et 2027. Le projet appuiera la chaine des valeurs du Cacao et du Café sur les aspects de compétitivité, de durabilité et le commerce des produits internationaux au niveau mondial du cacao et du café. On espère que de nouveaux marchés soient explorés par les différents producteurs mais aussi que les laboratoires dédiés et toute l’infrastructure qualité sur toute la chaine de valeur du cacao et du café soit devenue un tout petit peu innovant.

AEE : Est-on davantage sur le chemin d’une valorisation d’un cacao et d’un café camerounais haut de gamme ?

FN : Il est clair que l’objectif est d’avoir des produits compétitifs au niveau international et que le cacao consommé au niveau national ne soit plus un cacao ou un café sans grade mais que ce soit un produit de qualité qui répond aux normes internationales.


AEE : Le projet pourrait-il intervenir dans le secteur crucial qu’est la transformation ?

FN : Le but ici est de jouer sur les deux leviers c’est-à-dire avoir un cacao de qualité qui soit consommé au niveau national mais aussi que le cacao qui soit exporté au niveau mondial répond aux qualités qui sont requises sur le marché international mais qu’aussi ses produits là puissent entrer sur de nouveaux marchés qui requièrent que la qualité soit un peu plus meilleur.

AEE : Nous avons d’autres acteurs qui interviennent dans ce secteur à l’instar du Conseil Interprofessionnel du Cacao ou du Café (CICC) ou Office National du Cacao et du Café. Votre initiative vient-elle de se greffer à ces dernières ?

En effet, il question de venir en appui aux initiatives existantes. On sait qu’il y a plusieurs initiatives qui sont sur le terrain notamment le projet New Génération du CICC ou encore le programme Cocoa gold de la GIZ et même L’Institut Internationale d’Agriculture Tropicale (IITA) qui appui les producteurs, le but est donc de venir en complément à toutes ces initiatives, d’apporter une valeur ajoutée, de ne faire ce que les autres font déjà mais d’appuyer et d’apporter une valeur ajoutée à la chaine de valeur du cacao et du café au Cameroun.

 

Propos recueillis par Clément Noumsi

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