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Cosmétiques au romarin

Enseignement Supérieur Privé au Cameroun : le saut qualitatif attendu!

« Bâtir une Université-entreprise dans l'enseignement supérieur privé au Cameroun »


C'est le thème des assises du forum d'imprégnation des promoteurs des IPES sur le concept université entreprise dans l'enseignement supérieur privé au Cameroun qui s'est tenu le mardi 24 septembre 2024 au palais polyvalent des sports de Yaoundé à l'aune de la rentrée universitaire 2024-2025. Les travaux étaient présidés par le ministre d'État, ministre de l'enseignement supérieur, chancelier des ordres académiques, le Pr Jacques FAME NDONGO.

Les IPES (institutions privées d'enseignement supérieur) ont eu l'occasion de montrer leur savoir-faire au public venu nombreux dans les domaines variés.

Le Pr Jacques FAME NDONGO a touché du doigt les prouesses techniques effectuées par des étudiants, prodigué des conseils çà et là. Après la  visite des stands, s'en est suivie la phase protocolaire qui s'est achevé par le discours du ministre d'État. Plusieurs exposés ont meublé les échanges, la tâche est revenu au Pr Marcel FOUDA NDJODO IGA au MINESUP de définir le concept Université-entreprise suivi par celui du Pr Charles AWONO ONANA qui a présenté les stratégies de mise en œuvre dans le contexte camerounais. M Cyrille SHOUAME chef service au MINPMEESA a présenté l'apport des partenaires institutionnels dans la mise en œuvre du concept Université-entreprise.

Deux promoteurs ont présenté leur cas d'abord celui de l'institut universitaire de la côte présenté par Paul GUIMEZAP et celui de l'institut universitaire sous régional bilingue AGENLA ACADEMY présenté par la promotrice MAGDALINE LAMANGO. Les lampions se sont éteints sous une lueur d'espoir avec la lecture des résolutions des travaux.


Dr Xavier ZINGUI MESSOMO PDG IUSTY

« L'institut universitaire des sciences et techniques de Yaoundé (IUSTY) est déjà en plein dans le concept université entreprise parce que nous formons nos jeunes pour qu'au sortir qu'ils puissent véritablement être opérationnels. Si nous prenons un domaine comme l'agriculture ou l'agroalimentaire, nous formons des agronomes qui produisent par exemple la maïs, lequel est utilisé pour faire la provende pour nourrir les animaux. De même, les produits de l'élevage sont utilisés dans l'agroalimentaire. Nous avons une unité de charcuterie où nous produisons des saucissons et des pâtés. Ces produits sont utilisés pour l'instant dans le restaurant universitaire. Et donc lorsque nous formons nos jeunes dans l'un des domaines agriculture ou agroalimentaire, nous nous évertuons à leur transmettre toutes les techniques nécessaires pour qu'ils puissent mettre en place leurs propres unités de production à la fin de leurs formations. Nous avons un service dédié, au suivi-évaluation qui s'occupe des stages et après leurs formations les accompagne dans l'auto emploi. A ce jour, je puis dire que nous sommes sur la bonne voix puisque parce que ceux des domaines agriculture, élevage et agroalimentaire ne chôment pas ».

VICKY NEBA étudiante en Licence professionnel industrie d'habillement à HIPTEX (Higher Institute for Professionalism and Excellence)

« Je suis une étudiante en licence  professionnelle en styliste modéliste titulaire d'un BTS en industrie d'habillement. Notre institut forme dans plusieurs domaines hôtellerie restauration, communication et bien d'autres. Les durées de formation dépendent du choix et moi par exemple je suis à ma troisième année. Je suis apte à coudre les robes de mariées, les habits traditionnels avec le tissu Toghu ou le Ndop des régions des Grassfields, des pieds nus et bien d'autres choses. Les cours se font en présidentiels et aussi en visioconférence. Pour ceux  qui ont finis et vont s'engager dans le monde professionnel, l'institut les accompagne avec un appui substantiel selon le business plan établi et les disponibilités financières du promoteur Dr Nathaniel KEBUYA. C'est un moyen de créer une chaîne avec les anciens étudiants qui servent de relais aux jeunes étudiants même pour les stages ».

Pr Jacques Fame Ndongo,  Minesup

« Nous avons ici aujourd'hui les étudiants créatifs, imaginatifs et entreprenant, mais cela ne suffit pas car il faut passer du stade du prototype à celui entrepreneurial. je voudrais que les IPES comme les universités d'État puissent créer les entreprises. La loi d'orientation le prescrit, ils doivent créer la richesse et l'emploi. Nos étudiants doivent se lancer dans l'auto emploi et non pas chercher de l'emploi. il est question de nommer les procédés de fabrication avec l'avis du régulateur qui est l'Anor et même du ministère de la santé publique. J'attends de vous les médias que vous portez ce message au grand public ».

 

Clément Noumsi

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