top of page
Cosmétiques au romarin

Entretien avec David PAYANG sous-directeur de la protection et de la restauration de la nature au Minepded à l'occasion de la 51ème édition de la journée mondiale de l'environnement du 5 Juin 2024.




Il est par ailleurs focal de la convention des nations unies pour la lutte contre la désertification et la sècheresse.

Afrique en éveil.org: David PAYANG bonjour, vous êtes point focal de la convention des nations unies pour la désertification et la sècheresse ?

David Payang : Oui bonjour

AEE : journée mondiale de l'environnement, est ce avoir la conscience verte seulement aujourd’hui  et demain on passe à autre chose?

DP : Non pas du tout car tout n'est pas que autour de ce qui est verdoyant, lorsqu’on parle de l'environnement aujourd'hui, ce n'est pas seulement la nature verte. Le terme environnement englobe la surface de la terre et ce qu'elle renferme.

AEE : ainsi parle-t-on de Biosphère, Biotope et les organismes qui y vivent biognose?

DP : effectivement, pour être beaucoup plus écologiste, on parle de Biotope.

AEE: qu'est ce qui vous revient déjà des différentes conférences des nations unies quand on parle de changement climatique, et le débat maintenant c'est la réduction des gaz à effet de serre?

DP: effectivement, il est demandé à des pays de s'engager dans la réduction de leur émission, le Cameroun également a pris cet engagement mais cela ne s'arrête pas là. Nous sommes aujourd'hui plus centrés sur la problématique de la restauration des terres donc nous allons encore nous focaliser là dessus. C'est pourquoi  nous sommes mobilisés pour sensibiliser afin de conduire le maximum de personnes dans la lutte cintre les problèmes liés à la désertification, les problèmes à la sècheresse se posent également au Cameroun, c'est pourquoi nous sommes concernés par le thème de la journée mondiale de l'environnement de cette année qui est axé sur les restauration des terres, la désertification et la résilience à la sècheresse.

AEE: la restauration des terres est en effet un pilier de la décennie des nations unies pour la restauration des écosystèmes pour la période 2020-2030, où se situe exactement le Cameroun dans cet appel au ralliement pour la protection et la renaissance des écosystèmes dans le monde entier?

DP : en réalité, les nations unies s'intéresse au bien-être de l'homme en commençant par l'alimentation, c'est sur cette terre que nous produisons nos aliments donc il faut protéger la mamelle nourricière car pour envisager une production durable, il faut toujours veiller que la nature soit toujours généreuse afin de nous nourrir, et si nous ne la caressons pas, elle risque de se fatiguer et nous lâcher.

AEE: comment peut-on caresser la nature, dites-nous?

DP : la nature a besoin d'être caressé  dans ce sens que nous devins éviter la coupe anarchique du bois par exemple qui expose, la face de la terre au lessivage due aux pluies, à l'érosion éolienne qui expose la surface de la terre au réchauffement de la planète.

AEE:  JME, occasion parfaite d'explorer la nature, de votre point de vue, quel serait le scénario type de célébration de cette journée?

DP: en réalité, ce n'est pas seulement le ministère de l'environnement qui est concerné par cette célébration.

AEE: vous êtes sous directeur ?

DP: oui je disais que nous ne sommes pas les seuls à pouvoir agir dans ce sens, les résistances à la sècheresse concerne presque tout le monde. Il y a des sectoriels, des partenaires au développement, la société civile, notre terre est notre mamelle  nourricière car c'est elle qui nous procure de quoi nous nourrir, c'est toujours elle qui constitue le support physique de la végétation qui amortit les rayons du soleil et qui empêche le réchauffement climatique. Si chaque commune pouvait obtenir un plan d'aménagement de son espace, cela nous permettra de voir quelle zone est réservée à telle activité (agriculture, élevage, construction, installation des usines etc.)

AEE: ainsi vous venez implicitement de citer les sectoriels (départements ministériels) concernés par la journée mondiale de l'environnement?

DP: c'est pour cela que je disais dans mes propos que nous ne sommes pas les seuls concernés par la problématique de la journée mondiale de l'environnement.

AEE: au-delà de cette 51ème édition  de la JME, en dehors de revêtir l'éveil d'une conscience verte, que doit-on garder à l'esprit?

DP : je crois que ce que l'on doit garder en esprit est que, pour vivre heureux et longtemps il ne faut pas oublier qu'on a qu'une seule terre, cette planète est unique et les dégâts causés ici chez nous ont des répercutions loin de nous. C'est pourquoi nous devons veiller à ce que nous faisons, à ce que nos terres qui sont de plus en plus improductibles, doivent être restaurées  afin de produire nos aliments et contribuer  à la protection de l'environnement. Une génération qui a pour slogan « nous sommes, une génération des restaurateurs ».

AEE: merci

DP: c'est moi qui vous remercie.

 

Propos recueillis par Clément NOUMSI

5 vues0 commentaire

Comments


bottom of page