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Cosmétiques au romarin

Entretien avec Joseph Mbeng Boum CEO du groupe Echo Santé

Le Cameroun se prépare à accueillir pour la première fois le conseil d’administration de la fédération mondiale des journalistes scientifiques en prélude à leur 11ème conférence mondiale et l’un des leaders est camerounais Joseph MBENG BOUM. Vous êtes patron du groupe médias écho santé et élu vice-président de cette fédération à Budapest en Hongrie.


Afrique en éveil : Joseph MBENG BOUM bonjour

Joseph MBENG BOUM : bonjour mon frère

AEE : vous venez d’être élu fraichement vice-président de la confédération mondiale des journalistes scientifiques en Hongrie et dans la foulée, le Cameroun va accueillir pour la première fois votre conseil d’administration. Quel est l’importance d’avoir les journalistes scientifiques ? Qu’est-ce que cela représente ?

JMB : disons qu’aujourd’hui, le monde est dominé par l’évolution du traitement de l’information dans tous les domaines de la science. Que cela soit en santé, en environnement, dans le domaine nucléaire, des mathématiques, de l’informatique et qui mieux qu’un journaliste scientifique pour mieux traiter l’information scientifique. Même au niveau des pouvoirs publics, parfois vous avez des décisions qui sont bonnes pour la population mais mal comprise ou mal interpréter cela bloque plutôt le processus de changement. Vous avez une fédération mondiale des journalistes scientifiques qui présente dans plus de 70 pays au monde et le Cameroun a l’honneur d’en faire partie. Cette institution existe depuis plus de trente ans, jamais elle n’est venue en Afrique ce qui est historique.


AEE : dans l’actualité, le Cameroun vient de voter la loi sur la médecine traditionnelle, le parlement a délibéré et adopté et le président de la république a promulgué, ces prescriptions qui arrivent comme une ordonnance des pratiques ancestrales, vous avez déjà bien mâcher vos écorces pour parler de cette autre science là ?

JMB : combien de gens comprennent ce que c’est que la médecine traditionnelle, il faudra un gros travail pour expliquer aux gens ce que c’est aujourd’hui les différents corps de métiers de la médecine traditionnelle. C’est quoi un accoucheur traditionnel ? comment devrait-il intervenir ? très souvent on parle des tribus spécialisés dans le massage, c’est-à-dire quand vous avez une fracture ou une rupture des ligaments, aujourd’hui on vous parle des YANDA. C’est un corps de métier dans la médecine traditionnelle. Je pense que c’est quelque chose d’inédit et il revient donc au journaliste qui traite des questions de sciences de pouvoir travailler avec les tradipraticiens, avec les professionnels de la santé pour expliquer aux gens et cela va au-delà de la sensibilisation des populations pour éviter que ces plantes soient coupées de manière anarchique dans nos forêts ou dans nos champs, pourquoi pas domestiquer certaines de ces plantes pour en faire une culture à grande échelle.


AEE : dans votre mandat vous avez l’ambition de former les professionnels des médias à la production des informations scientifiques et techniques de qualité, vous avez quels moyens pour tenir la route ?

JMB : c’est l’un de mes mandats nous avons déjà saisir le gouvernement pour voir comment instaurer un master en journalisme scientifique, pourquoi pas un PHD plus tard pour continuer à renforcer les capacités. Nous souhaitons qu’ils aient davantage dans les médias des tranches d’antennes réservées à la science, à la santé, à l’environnement qu’ils soient publics ou privés. Je profite de cette occasion pour lancer encore un appel à nos autorités pour cela. Je profite de cette occasion pour vous souhaiter à vous et à vos lecteurs mes vœux les meilleurs pour l’année 2025.

 

Propos recueillis par Clément Noumsi

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