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Cosmétiques au romarin

Entretien avec le DG d’Elecam Erik Essousse

Suite à un protocole d’interview commun introduit par un certain nombre de médias, Dr Erik Essousse, directeur général d’Elections Cameroon a eu l’occasion ce lundi 29 avril 2024 dans la salle de conférence de répondre aux préoccupations.


1-Alors que les appels se multiplient pour les inscriptions massive sur les listes électorales des camerounais s’intensifient de toute part, Elecam en cette veille d’élection, a-t-il mis en place un dispositif particulier ? 

Éric Essousse : merci pour votre question, comme le savez, Elecam est l’organe en charge des élections au Cameroun, qu’il s’agisse des présidentielles ou toute autre élection. Nous organisons les enregistrements avec nos équipes et  avec l’essentiel de nos démembrements sur le territoire national. Nous avons des équipes mobiles qui font les tours dans leur zones de compétences afin d’enrôler toutes les personnes en âge de voter (20ans révolu). Nous faisons tous les jours ouvrages de lundi à vendredi de 7h30 à 15h30, du 1er  janvier au 31 août de chaque année. La loi ne nous le permet pas mais exceptionnellement on peut le faire le samedi dans certaines conditions.


2-Dans la même veine, certains partis politiques évoquent des difficultés liées à la défectuosité des kits d’Elecam et même leur insuffisance. Que leur répondez-vous ? Qu’en est-il du renouvellement du parc biométrique annoncé par Elecam ?

Éric Essousse : Pour ce qui concerne nos kits, je dois d’abord dire que nos kits qui datent de 2013 sont de première génération qui ont été acquis sous le mandat de l’ancien DG, nous donne entièrement satisfaction. Ces kits continuent à  être sur le terrain, nous avons aussi les kits de 2ème génération effectivement qui nous ont causé quelques soucis parce que leur technicité ne donnent pas satisfaction. Ce qui fait donc que nous associons les deux c’est  pour cela qu’il y a des inscriptions sur le terrain puisque nous faisons les inscriptions chaque dès le 2 janvier puisque le 1er est férié,  cela montre que nos kits marchent. Par contre,  compte tenu que les kits constituent l’élément de base pour l’inscription sur les listes électorales,  le gouvernement nous as donné les moyens pour que nous puissions renouveler tout le parc. Mais pour nous puissions avoir un outil fiable, nous sommes en train de travailler avec nos techniciens et nos partenaires pour que nous puissions prendre un kit qui soit exactement comme les premiers, c’est-à-dire ceux de 2013 car ceux de 2018 ne donnent pas entièrement satisfaction,  le gouverne a écouté nos doléances en mettant à  notre dispositions moyens nécessaires pour l'acquisition d’ici le début d’année 2025 les nouveaux kits  qui répondent à toutes nos attentes et celles du public.


3-Certains militants du PCRN membres des commissions mixtes relèvent que des personnes enrôlées depuis 2020n’ont toujours pas reçu de cartes d’électeur. Qu’est-ce qui peut expliquer cet état de choses ?

Éric Essousse : oui par rapport à cette situation, nous devons donner des précisions à  ce sujet. Nous avons eu des soucis avec certains de nos imprimantes pour imprimer les cartes de vote. Pour répondre à  cette préoccupation, le gouvernement a mis à notre disposition des moyens pour résoudre ce problème. Ces imprimantes sont disponibles chez nos partenaires car les commerçants locaux sont excessivement chers mais nous avons déjà commandé dès  réception et l’installation technique, les cartes seront à nouveau produite.


4- Cette campagne d’incitation des camerounais à s’inscrire en masse sur les listes électorales déployées dans les réseaux sociaux, n’est pas une belle opportunité pour Elecam de booster ses chiffres ? Quelle stratégie digitale a été mise en place par Elecam afin d’optimiser l’exploitation ?

Eric Essousse : je pense que cette agitation si je peux l’appeler ainsi n’est pas une mauvaise chose en soi, mais nous voulons travailler de manière professionnelle et faire en sorte que tous les camerounais en âge de voter soient enrôler sur les listes électorales dans les conditions prévues par la Loi, c’est-à-dire que : être de nationalité  camerounaise, jouir de ses droits civiques et politiques, avoir 20ans et pouvoir s’inscrire. En même  temps, nous faisons beaucoup de communication à travers les réseaux sociaux (Twitter, whatsapp, Facebook) bref nous utilisons les outils modernes qui nous permettent de communiquer avec les populations pour les amener à s’inscrire. Mais je voulais tout simplement que nous sachions une chose, qu’on n'attire pas Elecam Hirsch de ses compétences car notre activité  est bien encadré par la loi. Si on invite les gens à s’inscrire sur les listes électorales, il n’y a aucun problème à cela, les partis politiques peuvent apporter leurs contributions en invitant leurs sympathisants et militants mais que cela se fasse conformément aux textes en vigueur qui encadrent ses actions d’inscriptions sur les listes électorales. Et je le répète, c’est  de lundi à vendredi de 7h30 à 15h30mn et souvent nos équipes vont au-delà pour terminer même vers 17 heures dans la mesure du possible. Il ne faut pas amener nos agents à travailler n'importe  quand sauf pour des cas exceptionnels bien précis. Je crois que nous allons continuer à communiquer et je crois vous êtes nos relais sur le terrain.



5- Certains citoyens qui souhaitent s’inscrire ne se retrouvent pas toujours s’agissant des sites d’Elecam. Comment communiquez-vous sur la localisation des 360 antennes communales d’Elecam, ainsi que les programmes des descentes des équipes mobiles d’Elecam ?  

Eric Essousse : Nous faisons le maximum pour que les populations s’inscrivent. Dans toutes les antennes communales, les descentes sont coordonnées d’accord parti avec les formations politiques suivant un calendrier bien établi à  l’avance. Je suis plutôt surpris d’apprendre que les gens se bousculent à certains endroits où forment une fille indienne. Cela montre qu’il y a de l’engouement et si nous le faisons le samedi, cela montre notre volonté à enrôler tout le monde de des nous devons rester professionnelle pour cela se fasse dans la sérénité, les inscriptions ont toujours eu lieu chaque année, il n’y a rien d’exceptionnel à  le faire, c’est une prescriptions légale  pour tout citoyen en âge de  voter de se faire enrôler pour être possession de sa carte et le moment venu remplir son devoir civique. Faisons attention pour ne pas avoir les doublons, on compte plus deux cents miles inscrits mais c’est après toilettage qu’on ara le chiffre exact.


6- des équipes d’Elections Cameroon qui se déploient même durant les weekends, est-ce une instruction de la hiérarchie ? Sinon quel est votre position à ce propos ?

Éric Essousse : je tiens à préciser que cela peut se faire mais de manière exceptionnelle. Pour l’instant, le dimanche est réservé à  la prière, dans certains cas nous autorisons les enrôlements le samedi mais pas le dimanche pas pour l’instant.


7- En prélude aux élections présidentielles de 2025, quelle est la situation relative aux inscriptions des camerounais de la diaspora ?

Eric Essousse : je vois que cela fait couler d’encres mais nous sommes en train d’organiser cet aspect de notre travail. Nis kits ayant quelques problèmes , nous aurions pu le faire déjà et les techniciens sont à pied d’œuvres maintenant que  cela est fait,  nos équipes sont déjà sur le terrain. Je viens d’échanger avec quelques ambassadeurs, celui de Bruxelles où il y a un peu d’agitation, celui de Paris, en Afrique du Sud aussi mais seulement sont concernés ceux des compatriotes qui n'ont pas la double nationalité., ils doivent présenter leur carte consulaire, leur passeports et la carte de résidence qui montre qu’il était réellement  établir dans ce territoire.


8- Quels sont les statistiques actuelles depuis le début de la révision 2024 ?

Éric Essousse : comme je lai l’ai mentionné tout à l’heure, nous comptons près de deux cents miles (200 000) inscrits depuis le début d’année parmi lesquels on dénombre près 148 000 jeunes, les femmes et les personnes vivants avec un handicap. Nous sommes satisfaits de ses chiffres  à  ce moment même cela doit encore être toilette le moment venu pour extraire les doublons et autres. Nous devons rester professionnels, je vous remercie.

 

Propos recueillis par Clément Noumsi

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