Alors que l’assemblée générale(Ag) de l’Eglise presbytérienne du Cameroun(EPC) avait été arrêtée par l’autorité administrative pour menaces avérées de troubles à l’ordre public en date du 12 Janvier 2024, le modérateur de cette 67ème Ag vient de braver l’interdit en convoquant à nouveau les délégués.
Le constat est clair : l’EPC est loin d’avoir été exorcisée de ses vieux démons de la discorde et du désordre. Entamée à Makak dans le Nyong-et-Kellé, le 09 Janvier 2024, la 67ème assemblée générale de cette obédience religieuse avait été arrêtée quatre jours après son début par l’autorité administrative pour menaces avérées de troubles à l’ordre public.
Un mois à peine après cette interdiction, une partie dissidente des membres de cette assemblée générale sous la conduite du révérend Tonye Pierre Loti projette d’organiser dans les prochains jours une autre rencontre à Yaoundé. Une action dont l’église dans un communiqué parvenu à notre rédaction a tenu à se désolidariser car elle est contraire à la décision des autorités administratives. « La convocation subséquente initiée par le Révérend Tonye Pierre Loti, modérateur de la 67e AG/EPC, invitant les délégués à se retrouver à la Paroisse ADNA Yaoundé du 15 au 18 Février 2024, pour la reprise des travaux, s’inscrit totalement en marge des dispositions réglementaires de l’EPC, tout en défiant l’autorité publique quant aux mesures conservatoires prises à cet effet » peut-on lire dans le document signé, Célestin Abessolo Ze.
Par ces motifs, le secrétaire général de l’EPC, invite tous les chrétiens au calme, à la prière, et exhorte fermement les délégués et autres invités à ne pas déférer à cette convocation illégale, et inopportune. Il conclut en indiquant que le modérateur de la 67e AG/EPC portera par conséquent l’entière responsabilité quant aux conséquences qui découleraient de son obstination.
Julien Efila
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