Du 5 au 7 décembre 2024, les filles et fils du Cameroun et d'Afrique vont se retrouver dans la ville de Sangmelima pour célébrer les richesses du village autour du thème : « mes racines, mon repère ».
C'est un festival d'un autre genre, fait de symboles et d'ornements à la villageoise. Un rendez-vous au couleurs locales, basé sur des principes et des valeurs, à savoir : le respect de nos us et coutumes, le retour aux sources, la valorisation de nos racines dans l'ensemble, et surtout l'apprentissage de nos langues maternelles. Pour cette nouvelle édition, Flikart+ sous l'impulsion de sa promotrice, Mme Clarisse Essi Mvondo épouse Ebale, vous embarque à nouveau dans la ville de Sangmelima, pour une célébration explosive du village en ville, à la maison du parti du quartier Akon du 5 au 7 décembre 2024. De nombreuses activités meubleront ce nouveau rendez-vous du donner et du recevoir, des compétitions interscolaires autour des langues maternelles et officielles du Cameroun avec la contribution des élèves des écoles primaires de Sangmelima, les ateliers d'apprentissage des langues maternelles, les danses patrimoniales, des spectacles, les contes et devinettes du village, des soirées Mvet, la gastronomie du village notamment des matinées avec du « medim me zon", des concerts et plusieurs prix et distinctions au rendez-vous.
L'occasion sera également donnée de faire le tour des chefferies de la localité et échanger avec les autorités traditionnelles, qui partageront leurs connaissances sur le village et parcourir l'histoire des peuples de Sangmelima. Le festival A dja'al dja'al bénéfice sur le plan institutionnel, du parrainage du ministère des arts et de la culture qui suit de près l'initiative depuis sa création. Les 3 premières éditions ont connu leurs succès dans la ville de Yaoundé au musée ethnographique des peuples de la forêt d'Élig Essono et au quartier Ekié.
La précédente sur le site du centre culturel Mbôlô de sangmelima. Le même voyage culturel va se vivre à nouveau dans la capitale du Dja-et-Lobo autour d'un cri de célébration au pays bulu « jom bi bô », comme pour dire, que la fête atteindra son paroxysme dans son entière émulation dans une ambiance tout aussi féerique aux saveurs du village.
Bertin BIDJA
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