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Cosmétiques au romarin

Gestion des forêts et de la faune : les réformes de 2024 au Minfof


Le ministre des forêts présente les axes prioritaires

Cela nécessite des profondes réformes qui sont à l’origine de  cette conférence de presse à Yaoundé la semaine dernière au jardin zoo botanique de Mvog-béti. 3ème contributeur au PIB(produit intérieur brut) du Cameroun avec 4%, le ministère en charge des Forêts et de la Faune, entend performer davantage pour améliorer sa position.

Au cœur des échanges, l’application de l’interdiction graduelle de l’exportation du bois en grumes dans la Zone CEMAClongtemps reportée et les bons points du Système Informatisé de Gestion de l’Information Forestière de 2ème Génération (SIGIF II). Ces mutations viennent traduire en acte, les recommandations du chef de l’État, qui voudrait que le bois subisse au moins une première  transformation locale afin d'accroître les ressources publique dans le but de compenser la baisse des ressources pétrolières.

L’essentiel de cette rencontre avec les hommes et femmes de médias avaient pour but de les imprégner sur les nouvellesdispositions du gouvernement camerounais, sur la gestion des ressources forestières et fauniques. Il a été concrètement question de la décision consensuelle en zone CEMAC, d’interdire l’exportation des bois en grumes, et par ailleurs sur l’efficacité et le caractère opérationnel du SIGIF II, qui est  l’outil de gestion forestière et de dématérialisation des procédures.


La rencontre au jardin Zoo botanique de Mvog-béti, a également permis d’évoquer les réformes globales opérées dans le sous-secteur forêt et faune au Cameroun. 3ème  contributeur au PIB du pays, derrière les hydrocarbures et l’agriculture, «Sous l’encadrement du premier ministre chef du gouvernement, le ministère  des forêts entend explorer diverses possibilités, en vue d’une mutation profonde des activités du secteur primaire, vers le secondaire et pourquoi pas le tertiaire», a indiqué Jules Doret NDONGO. Il est question ici de rechercher et de susciter des synergies sectorielles, appropriées en adéquation avec cette ambition. Cela implique donc un changement de paradigme dans le déploiement des composantes du MINFOF à l’instar de l’exploitation des produits forestiers, et la valorisation des ressources fauniques.

Pour le ministre il s’agit « de pistes pour l’avenir, aux fins d’opérer une profonde mutation des activités du secteur primaire, en conformité avec les hautes orientations du chef de l’État Paul BIYA, à l’occasion de son adresse à la Nation le 31 décembre 2023». Le système informatisé de gestion de l’information forestière de 2ème génération est un outil de capitalisation des ressources publiques de l’État. 


«Je me réjouis aujourd’hui que l’ensemble des exploitants forestiers se soit enregistré dans cet outil», s’est félicité jules Doret NDONGO. Avec sa mise en œuvre, le MINFOF a franchi une nouvelle étape de la gestion forestière, avec pour résultat, une meilleure gestion de la production ainsi que le relèvement des recettes. Dans le segment de la valorisation des produits forestiers, la CEMAC a instruit l’arrêt de l’exportation des grumes. Cette décision, faut-il le rappeler, a été reportée deux fois de suite au Cameroun.

Les ajustements demandés par le gouvernement sont en cours. Pour le MINFOF, c’est un sujet incontournable, et répond par ailleurs à la politique d’import-substitution que prône le président de la République. «Au niveau du ministère des Forêts et de la Faune, quelques jalons ont été posés afin de traduire dans les faits ces orientations», a rassuré jules Doret NDONGO. En effet, son ministère de compétence et d’autres sectorielles à savoir les travaux publics, les marchés ont signé un arrêté conjoint portant sur l’utilisation du bois d’origine légale dans la commande publique. 


«L’objectif est de réduire la commande des produits dérivés du bois dans les pays étrangers, ce qui rend notre économie dépendante des devises», a déclaré le membre du gouvernement. Il s’est aussi agi de veiller à la mise en place progressive d’un marché intérieur du bois, avec la création de 23 sites qui peuvent être communaux ou appartenir aux particuliers. Dans cette liste, il faut ajouter la formation de 2 000 artisans sur le séchage du bois. La mesure majeure, donnant suite à la décision de la CEMAC, reste attendue a tout de même reconnu le MINFOF.

Quelques atouts importants

Ce segment relève du tertiaire. Le Cameroun dispose d’un potentiel phénoménal pour développer l’écotourisme. Il dispose de 22 parcs nationaux, 5 réserves de faunes, 3 jardins botanique et zoologique, 6 sanctuaires de faune, facilitant ainsi le développement de cet autre vecteur de croissance. Pour booster ce secteur, il faut selon des explications, aménager les voies d’accès pour atteindre certains sites, le développement des échos loges et le renforcement des capacités en matière de gestion de protocole entre les animaux et les touristes.


Clément Noumsi

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