Idabato : Fin du calvaire pour le sous-préfet Roland Ewane après six mois de captivité
- wilfriedfrancky
- 18 mars
- 2 min de lecture
Une libération tant attendue

Après six longs mois de captivité, Roland Ewane Ekeh, sous-préfet de l’arrondissement d’Idabato, a recouvré la liberté dans la soirée du 17 mars 2025. L’heure exacte de sa libération a été enregistrée à 19h, mettant fin à une épreuve éprouvante aussi bien pour lui que pour ses proches et ses collègues de l’administration territoriale.
Un enlèvement marqué par le mystère
C’est dans la nuit du 1er octobre 2024, aux alentours de 2 heures du matin, que Roland Ewane avait été enlevé par un groupe de pirates nigérians. Depuis ce rapt, peu d’informations avaient filtré sur son sort, plongeant sa famille et ses collègues dans l’angoisse. Les circonstances exactes de sa libération demeurent encore floues, les autorités n’ayant pas encore communiqué les détails de l’opération qui a permis son retour.
Une prise en charge immédiate
Dès sa libération, le sous-préfet a été rapidement pris en charge par les forces de défense. Il a été conduit au camp du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) à Jabane, où il a reçu les premiers soins médicaux et un accompagnement psychologique nécessaire après cette longue détention.
Direction Buea pour la suite des procédures
Ce matin du 18 mars 2025, Roland Ewane a quitté Jabane sous escorte renforcée. Des éléments du BIR ainsi que des agents de la Gendarmerie Royale d’Investigation et d’Engagement (GRIE) assurent sa sécurité jusqu’à Buea, où il devra entamer les démarches administratives et médicales nécessaires pour se remettre pleinement de cette éprouvante expérience.
Une affaire encore entourée de zones d’ombre
Si cette libération est un immense soulagement, elle soulève encore de nombreuses questions. Les autorités donneront-elles plus d’informations sur l’opération ayant permis ce dénouement heureux ? Des négociations ont-elles eu lieu avec les ravisseurs ? La sécurité dans la zone frontalière avec le Nigeria sera-t-elle renforcée pour éviter d’autres enlèvements similaires ? Autant d’interrogations qui restent en suspens et auxquelles l’opinion publique attend des réponses.










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