top of page
Cosmétiques au romarin

Investiture de Donald Trump: Le 47ème président des USA, fait fi de l’Afrique



Selon les nombreuses analystes, le nouveau locataire de la Maison Blanche,  l’Afrique n’est pas sa  priorité il est fidèle à son premier mandat.


Donald Trump a prêté serment le 20 janvier dernier au Capitol, devenant ainsi le 47ème président des Etats Unis d’Amérique. L’évènement était suivi et scruté à travers le monde par des milliers des téléspectateurs. Car à la vérité, ils attendaient suivre le discours, et l’avalanche de décrets qui devraient être signés et actés le jour de son investiture. Pour ce qui est de son allocution, l’on observe un nombrilisme, fait de chauvinisme, faisant des USA sa priorité, et de faire du pays le plus  puissant du monde. Pour le prouver, il déclare : « l’Age d’or  de l’Amérique commence dès aujourd’hui ».

Des propos qui suscitaient des salves d’applaudissement. En revanche, nulle part, il n’a fait mention vieux continent (l’Europe) et   de l’Afrique. Tout comme son premier mandatde 2016, le président américain est resté fidèle à sa politiqueafricaine. D’ailleurs qu’il n’a jamais mis pied en Afrique «Il y a beaucoup d’incertitudes, et  assez de déclarations de personnalités proches de Donal Trump, des personnalités pressenties pour avoir des postes importants dans son administration, on a des notes qui ont fuité des thinks tanks. En clé c’est que l’Afrique n’est pas une priorité pour le président américain.


En outre, il faut aussi savoir que la Maison Blanche n’est pas la seule à définir la politique africaine, il y a des continuités qui ne dépendent pas d’elle », laisse entendre Paul Simon Handy, directeur régional du bureau Union Africaine et Afrique de l’Est à l’Institut d’Etudes et de Sécurité sur les antennes de TV5 Monde Afrique.

Au cours de son premier mandat, il avait traité les pays d’Afrique de « merde ». Cela avait contenté les dirigeants africains, pour son coté « non interventionniste, coté  souverainiste qui a une certaine valeur en Afrique, et son coté homme fort, il a d’ailleurs apprécié Abdel Fattah al- Sissi président de l’Egypte    était son dictateur  préféré », explique-t-il. A la vérité  sous l’ère Joe Biden, et sous l’ère Donald Trump, la veritable obsession des Etats Unis c’est la Chine. L’Afrique pourra avoir une certaine importance par rapport à la volonté américaine de contrer les avancées chinoises et à un certains égards russes dans le continent. Je pense que c’est à l’aune de cette volonté de contrer ces deux puissances qu’on verra des initiatives militaires, sécuritaires, politiques et aussi des investissements économiques en Afrique.


Politique économique

Pour ce qui est de la politique économique en Afrique, il faut préciser que le président américain n’est pas adepte du multilatéralisme en général, il préfère des relations bilatérales, de transactions. Une initiative qui a beaucoup profité à certains pays africains est l’entrée en vigueur de la Loi sur la Croissance et les Opportunités Economiques en Afrique (Agoa).Cette loi a aboli des droits d’importation aux Etats-Unis sur des milliers de produits fabriqués dans les pays d’Afrique subsaharienne. L’Agoa doit être renouvelé en 2025, le président Trump n’a jamais marqué un enthousiasme particulier pour l’Agoa. « Il est très possible qu’il soit reformulé, ou abandonné. Son prédécesseur était en Angola où il a inauguré le corridor de Lobito, qui est une initiative typique américaine pour contrer les velléités  chinoises dans la même région, pour extraire et exporter les matières premières précieuses, rares  et stratégiques pour l’économie américaine », conclut Paul Simon Handy, directeur à l’Institut d’études et de sécurité.

Olivier Mbessité

2 vues0 commentaire

Comments


bottom of page