La Boxeuse réfugiée d'origine camerounaise de 25 ans Cyndi Ngamba, résidant en Angleterre a décroché une médaille en bronze sur le ring de Roland Garros le 08 août 2024. Controversée par rapport à son orientation sexuelle, elle devient le premier athlète réfugié à obtenir une médaille olympique.
Cyndi Ngamba est sortie de la compétition à l'étape des demi-finales remportant une médaille de bronze. Elle évoluait dans la catégorie des moins de 75 kg. Malgré des performances remarquables en début de compétition où elle a battu son adversaire à la première minute du combat, elle n'est pas allée jusqu'en finale. La camerounaise d'origine et réfugiée en Angleterre depuis 2021 est tombée face à la Panaméenne le 8 août sur le ring de Roland-Garros.
Néanmoins elle quitte la compétition avec une médaille de bronze, une première pour l'équipe des réfugiés dans un tournoi olympique. Elle visait l’or, mais la médaille de bronze obtenue à la catégorie des moins de 75 kg inscrira son nom dans l’histoire des Jeux olympiques. Née au Cameroun, Cyndi est agée de 25 ans et vit à Bolton, au nord de Manchester, en Angleterre. Elle est la première athlète à monter sur un podium des Jeux olympiques représentant les réfugiés.
37 athlètes de plusieurs Pays représentaient l'équipe des réfugiés.
La délégation des réfugiés était composée de 37 athlètes venant de plusieurs Pays. C'est le Comité International Olympique qui fait participer les réfugiés aux jeux olympiques pour la première fois en 2015. En cette période, les déplacements avaient atteint le seuil de plusieurs millions de personnes en raison de la guerre en Syrie. Aux Jeux olympiques de Paris, 37 athlètes, dont 13 femmes, venus de 11 pays étaient présents : Afghanistan ; Syrie ; Iran ; Soudan ; Soudan du Sud ; République Démocratique du Congo ; Erythrée ; Ethiopie ; Cameroun ; Cuba et Venezuela. Soit 08 athlètes de plus qu'aux jeux de Tokyo en 2021 et 20 de plus qu’au Brésil en 2016.
En rappel, Cyndi Ngamba qui offre la première médaille à la délégation des réfugiés aux jeux olympiques de Paris ne peut plus venir au Cameroun en raison de son orientation sexuelle. Elle a obtenu son statut de réfugié en 2021, échappant à la prison au Cameroun où l'homosexualité est formellement interdite.
J. Patrick DJON
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