Les Jeux Olympiques ont débuté le 26 juillet 2024 à Paris. 37 athlètes ayant le statut de réfugiés ont été sélectionnés de divers Pays pour prendre part à la compétition qui se disputera du 26 juillet au 11 août 2024. Ils ont pour ambition de remporter l’or olympique et de véhiculer le message de paix dans le monde.
Parmi les délégations sportives présentent à la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques à Paris figuraient des réfugiés. Ils sont venus de plusieurs Pays au monde non pas pour faire sensation aux jeux olympiques, mais de transmettre également à la planète des messages de paix. La délégation affiche au total 37 athlètes répartis en 12 disciplines. La boxe est représentée par Omid Ahmadisafa, le judo par Adnan Khankan. Ils ont été sélectionnés dans différents Pays pour prendre part aux jeux olympiques de Paris.
Au delà de l’aspect sportif
En dehors de l’aspect sportif qui rassemble les peuples, les réfugiés véhiculent des messages fort au monde entier. Leur présence aux jeux olympiques 2024 permettra de mettre en lumière les situations politiques et dramatiques dans les points chaud de la planète : l’Ukraine et la Russie, la situation au Soudan du Sud, en Israël et même en Afrique avec la présence des terroristes. Ils pourront également mettre en avant la crise économique au Cuba ainsi que l’interdiction de l’homosexualité.
Leur première participation aux jeux olympiques remonte en 2016 au Brésil. Ces athlètes constituent la plus grande équipe depuis la première participation en 2016. Créée en 2016, il permet de mettre en avant des situations politiques aussi dramatiques que la guerre au Soudan du Sud, la crise économique au Cuba ou encore l’interdiction de l’homosexualité au Cameroun. Selon le journal français le courrier international.com, 14 sportifs iraniens ont été sélectionnés. Soit 40% du contingent de l’équipe. Ce chiffre se justifie par la multiplication des exils d’athlètes, d’artistes et d’intellectuels pour des pressions économiques et politiques dans les Pays en conflit.
En rappel, Omid champion du kickboxing a été approché suite à ses prouesses de champion par le pouvoir iranien pour s’engager en politique. Ouest-France rapporte qu’il s’était échappé de l’hôtel en Italie où il résidait pour une compétition pour demander l’asile politique en Allemagne.
Quant à Khankan c’est la guerre civile en Syrie qui a fait basculer sa vie en 2015. Pour il a été approché pour combattre dans l’armée du Président Bashar.
J. Patrick DJON
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