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Cosmétiques au romarin

Journée mondiale de la liberté de la presse : UN PRESS CLUB et le REPAC étaient en symbiose ce 3 Mai 2024 au cabinet Wachou



De concert avec les organisations du système des Nations-Unies au Cameroun, le REPAC (Réseau des patrons de presses du Cameroun) et UN PRESS CLUB ont organisé une conférence débat vendredi dernier, 3 Mai 2024, au Cabinet Wachou et Associés de Yaoundé sous le thème : « Liberté de la presse dans un environnement hostile ».

Après le mot de bienvenue de Thierry EBA, président de l'UN Press Club pour planter le décor, nous avons eu plusieurs interventions notamment celles du président du REPAC, François Mbokè,  Serge Banyimbe spécialiste des programmes,  secteurs communications et informations à l'UNESCO, de Jean Njita, coordonnateur du centre d'informations nations unies au Cameroun et Me Siméon Wachou, Avocat au Barreau du Cameroun.




 Pour Me Siméon Wachou, « la société a le droit d'être informé sur les questions d'actualités qui rythment le quotidien, seulement il appartient aux acteurs de la presse de faire montre de responsabilités dans le traitement et la diffusion de l'information qui émanent le plus souvent des sources, tout compte fait la bonne information est celle qui puisse sa source à la bonne source. La bonne information est celle qui n'est point de faire prospérer les contre-vérités et menacer la cohésion sociale, elle est celle qui n'a point vocation à  constituer un vecteur de déstabilisation de la paix sociale. Nous appelons de nos vœux la spécialisation d'une franche des acteurs de la presse sur les questions criminelles et comptons leur apporter notre soutien indéfectible. Nous souhaitons bon vent à cette presse que nous voulons voir ingénieuse, professionnelle et ambitieuse car c'est elle le véritable baromètre de l'avènement d'un état de droit ».

Pour Jean Njita, coordonnateur du centre d'informations des nations unies à Yaoundé, « les journalistes doivent s'approprier les questions environnementales et leurs conséquences tout en mettant en lumière les solutions envisageables. Cela nécessite une stratégie globale qui comprend : la prévention et la protection des crimes commis contre les journalistes, la garantie des droits à la liberté d'expression et la nécessité de recherches scientifiques dans l'accès aux sources clés d'informations en plus de lutter contre la désinformation et la mesinformation et enfin la promotion de la pluralité, la diversité des médias en particulier ceux qui sont régionaux, locaux ou communautaires ».

Pour Serge Banyimbe représentant de l'UNESCO, « le choix du thème sur l'environnement révèle l'urgence de le faire et pourquoi impliquer la presse en général car si rien n'est fait, on va droit dans le mur. Il est question de faire le lien entre le danger que court notre planète mais aussi celui qui plane sur la presse en général. Il est question d'aider les populations à prendre les bonnes décisions, ce qui revient à l'essence du travail du journaliste. L'information étant un bien public et ayant un rôle fondamental dans la prise des décisions. Cela entraîne une prise de responsabilité car les autorités souvent ferment yeux sur certains détails parfois primordiaux. Ce  contrepoids de la presse amène le plus souvent les dirigeants à intégrer l'aspect de la gestion environnementale et sociale ».




Pour François Mbokè, «  il y a un besoin de justice écologique pour que la presse soit de la partie. C'est un combat de longue haleine  et la presse a besoin des moyens, d'être accompagné dans une synergie d'actions. La liberté de la presse dans un environnement hostile est un défi majeur de notre époque car nous avons la responsabilité de défendre notre planète en travaillant ensemble, en sensibilisant, en travaillant de manière concertée, nous pouvons préserver la liberté de la presse et garantir à l'avenir une information libre, indépendante  et accessible à tous ».

C’est une séance de questions-réponses qui est venue mettre un terme à cette journée de commémoration qui fût initialement lancée à  Windhoek en Namibie il y a de cela 30ans avant de voir l’assemblée des nations l’adopter 1999.


Clément Noumsi

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