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Cosmétiques au romarin

Journée mondiale des enseignants : les préparatifs vont bon train !

A l’occasion de la 30è édition de la journée dédiée auxseigneurs de la craie, la conférence-débat s’est tenue le 1eroctobre 2024  sur les thématiques qui concourent sur le contrat social de l’éducation.


Le 5 octobre 2024,  la communauté éducative va célébrer la 30ème édition de la journée mondiale des enseignants. L’occasion sera ainsi donnée aux seigneurs de la craie  qui ploient  dans la misère de se faire entendre  dans l’optique d’améliorer leurs  conditions de vie et de travail pour plus de sens et  d’aisance dans l’exercice de leur profession. Le fil conducteur de cette édition a pour  thème : « Valoriser les voixdes enseignants : Vers un nouveau contrat social pourl’éducation ». Pour mieux construire le « contrat social pour l’éducation »,les acteurs de l’éducation de Base et de l’enseignement secondaire ont lancé une série d’activités de réflexion, et ludiques au ministère de l’Education de Base (Minedub).


Conférence

Le 1er octobre dernier  la conférence-débat s’est tenue dans la salle B du Minedub pour expliquer aux uns et autres les enjeux du thème. Pour y parvenir le thème fédérateur est éclaté en plusieurs thématiques à savoir : « La  Valorisation de la profession  enseignante : Enjeux et perspectives en vue d’un contrat social », « Innovation pédagogique pour une société en mutation », autres sous thèmes : « L’enseignant face aux défis actuels inclusion, qualité et équité », enfin « L’enseignant comme acteur clé dans la promotion des valeurs citoyennes ». Pour ce qui est du premier sous-thème dans son développement Adeline Fah, responsable au ministère des Enseignements Secondaires fait savoir que « la valorisation des droits des enseignants incombe à toute la communauté éducation composée des enseignants, des enlèves, parents,autorités éducatives, la société civile et de l’Etat. Pour que le nouveau contrat  social  recherché, soit appliqué, il faut que les parties prenantes jouent leur partition». Selon Jean Mesac Venembouo Yeyap à quant à  lui interpeler ses collaborateurs d’examiner  leurs  contributions sur les  innovations pédagogiques dans la construction de la société en mutation. « Innover dans la pédagogie revient c’est faire advenir quelque chose de nouveau, innover c’est apporter autre chose pour renouveler ce que nous faisons, de manière à sortir de la sclérose, sinon l’acte pédagogique serait un acte d’endoctrinement un acte sclérotique un acte d’aveuglement », précise l’orateur. Gisèle Brigitte Tonlo, cadre au Ministère des Enseignements Secondaires (Minesec) sur le troisième sous-thème a énuméré les difficultés des enseignants face  aux défis actuels à l’instar des conflits et dérapages des élèves, de l’éducation inclusive, du vivre ensemble, de la transmission des valeurs de solidarité, de l’appropriation du respect et de la digitalisation. Pour gagner ces défis  l’enseignant a besoin de se « surpasser ». Parlant de l’éducation inclusive, elle exige des enseignants « des compétences multiformes, et un soin à l’endroit des élèves confiés, car ses attentes sont nombreuses. Pour ce faire l’enseignant doit mettre en œuvre l’arsenal, toute la pédagogie, tout ce que nos institutions l’Unicef et le Minedub mettent en œuvre. Ils forment les enseignants, conçoivent des programmes, l’aide est faite également   pour que ces enfants ne soient mis en difficulté  », rappelle-t-elle.« La plupart des enseignants n’ayant pas reçu de formation pour affronter ces difficultés doivent bénéficier des formations continues pour une meilleure prise en charge de leurs classes », recommande Gisèle Brigitte Tonlo, cadre au Minesec.


Activités

 
 

Les acteurs sont au four et au moulin, pour la réussite de l’évènement.  En dehors de la conference-debat qui a permis d’éplucher le thème fédérateur, d’autres activités meublent la semaine et se poursuivent. L’on peut citer  les journées portes ouvertes avec exposition du matériel didactique, la gastronomie, des meetings au Palais Polyvalent des Sports.L’apothéose de la journée des enseignants au Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé, qui sera couronnée par la remise des palmes académiques. Depuis samedi le 29 septembre dernier,les préparatifs ont débuté par les marches sportives,  match de football au Lycée Général Leclerc de Yaoundé pour raffermir le vivre ensemble.  

Eveline Ngwai Ayukegba, directeur de la Santé, du Sport et des activités périscolaires au  (Minedub) s’est exprimée sur les contours des activités liées à la célébration de la Journée mondiale des enseignants au Cameroun.

« Tout ce que le gouvernement fait c’est pour le bien-être  de l’enfant et de notre société …»


Afrique En Eveil : Bonjour Madame, dans quelques jours, toute la communauté sera dans la mouvance et l’effervescence de la Journée des enseignants. Qu’est ce qui est prévu pour la circonstance  et que revêt le thème de la 30ème édition de la fête des enseignants ?

Eveline Ngwai Ayukegba: Le thème de la journée des enseignants, pour nous est un thème qui porte sur la voix qui est une garantie pour le contrat social de l’éducation au Cameroun. Pour nous, c’est un thème qui prend en compte les préoccupations des enseignants, qui met en exergue le rôle que l’enseignant a à jouer dans la société, pour promouvoir la cohésion sociale autour de l’éducation en tant que acteur principal. Pour cette année, sur la supervision du ministre de l’Education de Base (Minedub) le Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa,  il  y a un grand nombre d’activités prévues pour amener les enseignants à se familiariser avec le thème et à comprendre l’importance de cette journée internationale , reconnue et encadrée par l’Unesco,  c’est une opportunité de montrer le savoir-faire des enseignants que nous sommes.


AEE : Les enseignants sont confrontés aux nombreuses difficultés  au rang desquelles l’épineux problème des salaires et les intégrations. Qu’en est-il ? Le thème peut-il faire bouger les lignes ?

ENA : Le problème des salaires a été réglé, je pense que le ministère des Finances (Minfi)  au Cameroun a sorti un communiqué dessus et tout le monde est d’accord que c’est un problème résolu. Tout ce que le gouvernement fait, c’est pour le bien-être de l’enfant et de notre société. Parce que s’il y a un grand nombre de recrutement, c’est pour palier à ce problème d’accès. Il s’agit de promouvoir l’accès  au niveau des écoles, il y a un certain nombre de stratégies qui sont mises en place pour lutter contre les violences en milieu scolaire, nous avons des stratégies pour l’inclusion en milieu scolaire, nous avons des stratégies pour alimenter les enfants en milieu scolaire, tout cela concourt à maintenir les enfants à l’école et avoir des résultats scolaires au final.

 

Propos recueillis par Olivier Mbessité

   

         

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