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Cosmétiques au romarin

L'OAPI à Promote


L'OAPI à Promote

La neuvième édition du salon Promote dévoilé depuis le week-end dernier des curiosités et des expositions multisectorielles. Plusieurs unités économiques rivalisent d'ingéniosité pourtant cela doit s'accompagner du brevet d'invention, de marque pour mieux cerner le domaine, le directeur général de l'OAPI à bien voulu nous apporter quelques éclaircissements.

Afriqueenéveil.org : Denis Bohoussou bonjour, on vous a vu à Promote, qu'est ce qui justifie votre présence à ce salon?

Denis Bohoussou : nous avons beaucoup de services à prester, l'OAPI n'a pas vocation à vendre des marchandises mais en tant office de la propriété intellectuelle, nous sommes un organisme d'accompagnement d'opérateurs économiques. Ainsi là où se rassemble les opérateurs économiques, l'OAPI se doit être présente afin de leur proposer la gamme des produits d'interventions.

AEE: Promote c'est plus de 300 exposants , 30 pays dans une exposition multiple, est ce autant de marques ?

DB: Pour un office de propriété industrielle comme l'OAPI, lorsque vous voyez un rassemblement un d'opérateurs économiques, nous voyons autant d'actifs de propriété industrielle, par exemple la majorité des produits exposés sont couverts par une marque et ce sont des outils de propriété intellectuelle que l'OAPI promeut. Les technologies utilisées pour fabriquer ces produits sont pour la plus part objet de brevets donc la présence de l'OAPI, pour nous est d'expliquer les enjeux par rapport aux entreprises qui exposent leurs savoirs faire.

AEE : Pour ne parler que du Cameroun, quelle est la situation dans la compétition des idées innovantes ?

DB: je dirais que le Cameroun est un pays  dynamique au vue de la créativité aussi bien culturelle que industrielle, et si nous raisonnons en terme de créativité, le Cameroun est un pays qui produit un bon nombre d'inventions qui font l'objet de protections mais au-delà de ce que nous voyons au quotidien nous sommes convaincus qu'il y a tout un potentiel à explorer. Nous avons été agréablement surpris de rencontrer à l'occasion de la visite des stands des élèves ingénieurs de l'école polytechnique, des jeunes filles qui sont en plein dans l'innovation technologique ce que les gens n'auraient pas imaginer parce qu'ils pensaient que c'est juste des apprenants. C'est pour dire que le Cameroun est un pays qui crée beaucoup mais son potentiel n'est pas beaucoup su ni beaucoup protéger si on s'en tient aux statistiques de l'OAPI,

AEE: c'est pour cela vous avez fait allusion aux Bayam-sallam? 

DB: Nous avons le partenaire du système des nations unies en l'occurrence l'Unfpa, nous travaillons à ce qu'il y ait une sorte d'interaction entre les jeunes femmes qui dans les écoles de technologie, d'ingénieurs puissent interagir avec les femmes qui sont déjà opérateurs économiques sur le terrain et quelques fois même dans l'informel. Cette interaction donne naissance à des techniques de conservation des produits, à la création des marques etc.

AEE: votre présence à Promote a-t-elle suscité un réel engouement ou demande de brevets dans votre stand?

DB: Nous n'avons pas encore fait les statistiques de fréquentation mais la plus part du temps, c'est pour faire connaître nos services et quand les gens viennent au stand c'est pour mieux comprendre ce que nous faisons et voir s'ils sont éligibles. Certains passent pour lever les malentendus sur les coûts de prestations de l'OAPI.

AEE : les coûts sont prohibitifs?

DB: En Afrique, nous sommes les moins chers. Nous avons visité quelques stands  et les expositions que nous avons vu, il y a deux produits qui pouvaient faire l'objet d'un brevet. L'appel que nous lançons c'est que tout le monde peut créer mais il y a un problème de complexe à combattre car une invention est une solution à un problème que vous rencontrer tous les jours.

 

Propos décryptés par Clément Noumsi

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