La cérémonie de lancement du projet « promotion de la compétitivité des produits camerounais et des partenariats commerciaux internationaux, par le renforcement des technologies de pointe » s'est tenue le 12 juin 2024 à l'hôtel Djeuga Palace de Yaoundé. Une initiative du gouvernement Japonais et mise en œuvre par l'organisation des nations unies pour le développement industriel, avec le soutien du ministère de l'agriculture et du développement rural et le ministère du commerce.
Ce projet qui a une durée de vie de 3 ans, vise à renforcer la compétitivité durable des produits des filières Cacao et Café sur les marchés internationaux, en améliorant les systèmes d'assurance qualité, et en renforçant les capacités techniques et technologiques des principaux acteurs de la filière. Une cérémonie qui marque le début effectif et dont la fin est prévue au premier semestre 2027. Cette cérémonie était présidée par le représentant de l'ONUDI Raymond TAVARES, du représentant du ministère de l'agriculture et du développement rural Amos BASSIA BASSIA, du chargé d'affaires par intérim de l'ambassadeur du Japon au Cameroun IKEDA KIYOHIK, du représentant des bénéficiaires le secrétaire général du CICC Omer Gatien MALEDY et biens d'autres acteurs. Les objectifs de cette cérémonie étant de sensibiliser les parties prenantes au projet, d'obtenir le soutien et l'engagement des parties pour la réussite du projet, de faciliter la mise en réseau et la collaboration entre les parties prenantes pour la réussite du projet et générer une couverture médiatique du projet.
Réactions
Raymond TAVARES, représentant ONUDI
« Je pense qu'il y a beaucoup de choses que ce projet va apporter dans la filière Café-Cacao. Vous savez, ce projet est financé par le Japon et il est question d'essayer d'insérer les nouvelles technologies et les innovations dans la commercialisation tout au moins du projet. Cela pourrait être dans le monitoring, la traçabilité, donner aussi desinformations aux agriculteurs pour savoir à quel moment il faut récolter, sans oublier les problèmes que subissent les plantes. Il y a le côté application et utilisation des innovations, il y a aussi le test de qualité, nous avons parlé aussi comme avec le chargé d'affaires l'a dit, c'est un rêve mais je pense qu'à la fin le Café et le Cacao camerounais sera sur la table des japonais. Cela veut dire qu'il faut faire des tests en laboratoires et avoir un certain nombre de standards internationaux qu'on doit suivre. Ce projet a ce volet que l'infrastructure nécessaire soit mise en place pour aider les producteurs à faire les tests afin de commercialiser. Il y a un côté pratique car il y a la capacité productive qu'on doit améliorer et toujours chercher à un produit meilleur qui pourrait être accepter partout. Nous avons faire du Café et du Cacao mais nous pouvons améliorer nos pratiques avec les expériences internationale mais aussi avec des nouvelles technologies qui seront insérées dans les chaînes de valeurs et je ne suis pas exhaustif mais c'est dire que ce projet vient à point nommé pour apporter un plus à ce qui existe déjà sur le terrain ».
Omer Gatien MALEDY, secrétaire exécutif du CICC représentants des bénéficiaires
« Ce projet vient en appui aux initiatives du secteur privé qui sont constituées des producteurs, des planteurs et ensuite les autres de la chaine de valeurs. Dans le café, le projet va bénéficier aux torréfacteurs, ce projet est bienvenu parce même si le Cameroun atteint et réalise les performances sur le plan national et international, nous avons besoin de tel projet, de telle initiative, beaucoup d'initiatives, non seulement pour faire ce que nous faisons mais pour améliorer ce que nous faisons. C'est là deux démarches que le projet va combler. Notre souhait est qu'il ait d'autres projets. Nous, nous sommes preneurs, demandeurs et en même temps acteurs. Vivement que son impact soit visible sur le terrain ».
Clément Noumsi
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