C'était le mardi 2 Juillet 2024 à l'hôtel Hilton de Yaoundé, sous une atmosphère de gaieté, de danses traditionnelles, de l'humour, que le Ministre de la santé Manaouda Malachie a présidé en présence de l'ambassadeur des États-Unis Au Cameroun et de plusieurs autres autorités et convives la cérémonie du lancement du projet Sembe 2 pour la région du Nord Cameroun.
En effet, il s'agit d'une initiative des États-Unis visant à soutenir le gouvernement Camerounais dans la lutte contre le palu. Sembe, en langue Fulfulde signifie «force». Après le succès de Sembe 1 lancé en Mars dernier dans l'extrême-nord, il a plu aux États de continuer la bataille contre le palu par le lancement de Sembe 2 cette fois-ci dans le Nord Cameroun.
Le Cameroun, 11ème dans le rang des pays les plus touchés par le palu enregistre environ 3 000 à 4 000 décès par an, force est de constater que les enfants de moins de 5 ans sont les plus touchés. Le gouvernement américain travaille alors en étroite collaboration avec le gouvernement Camerounais depuis 2017 dans la lutte contre le palu a déployé environ 1,7 millions de moustiquaires, 4 millions de traitements préventifs aux femmes enceintes et plus de 2 millions de traitements aux enfants dans le nord et l'Extrême-nord, ce qui a contribué à la diminution de 34% de la mortalité infantile. Pour le Ministre de la santé, Dr Manaouda Malachie, il faut mettre un accent particulier sur le renforcement de la capacité de tous les acteurs et la mise à contribution des organisations locales pour inscrire le système de santé Camerounais dans la dynamique de l'appropriation et de la pérennisation afin de parvenir à relever le défi de la vision pour un Cameroun prospère et sans paludisme à l'horizon 2030 .
Dans la même veine, le Cameroun est devenu le 1er pays au monde à administrer le vaccin contre le palu à ses citoyens, plus de 23 000 enfants ont déjà été vaccinés dans les 42 districts de santé. Le projet Sembe II sera concentrée sur la région du Nord et mis en œuvre par le JHPIEGO en collaboration avec des organisations locales.
Marcelle Ebanda
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