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Cosmétiques au romarin

Lecture jazz gnouf : Les détenus de la prison principale de Mbalmayo ont fait valoir leurs performances de lecteurs et exercices assimilés.

C’était à l’occasion de la journée mondiale du livre et des droits d’auteur, édition 2024. La cour de l’un des quartiers de la prison de Mbalmayo a accueilli l’événement lecture jazz gnouf organisé par Open Show Management (OSM) sous l’impulsion de son promoteur Ondoa Kalara, le mercredi 24 avril 2024. Les rencontres lecture jazz - CM, sont des moments où les participants s’adonnent à la lecture à haute voix accompagnée d’une musique aux saveurs jazz. La 4e édition, de ce rendez-vous culturel en milieu carcéral dans la ville de Mbalmayo, sous le thème : « éducation musicale et culture de la lecture », a fait rayonner une belle émulation entre les artistes invités et les détenus qui ont fait parler leurs talents et leurs amours pour le livre et la lecture.

 



Nga Ndongo, l’un des détenus a fait vibrer sa voix par un extrait du livre AKEVA et MAMI WATA de Ange DJOKY avec en back-up l’artiste POLICEMAN, qui au-delà de sa prestation comme artiste invité, a également accompagné l’ensemble des prestations avec son piano. D’autres détenus se sont prêtés au jeu de slam et de chant, relatant leurs séjours en prison avec toute la mélancolie qui emportait le public. L’ambiance si chaleureuse a mis en scène MGD la Psy-slameuse qui a bercé le public avec son titre le livre. L’artiste BAKA BAKA, pygmée de l’est Cameroun, soldat de la culture ancestrale, fier de ses racines, a établi une résonnance jazz sur les lieux. Des instruments tout aussi singuliers : sa voix, son corps, de la flute, et bien d’autres, pour montrer la dimension et la place du jazz en Afrique en générale et au Cameroun en particulier.  Un genre musical qui se célèbre chaque fin du mois d’avril à travers le monde.




 

Au terme de nombreuses animations et interventions portées sur la journée mondiale du livre et des droits d’auteur et celle sur la journée mondiale du jazz, l’on a procédé à la remise des dons aux détenus. Des jeux-quizz ont également permis de faire gagner des lots à ces derniers. Ondoa Kalara et toute l’équipe de Open Show Management en collaboration avec l’administration pénitentiaire de Mbalmayo, ont ainsi contribué aux sourires des détenus et déceler en eux plusieurs valeurs utiles pour la société. Avec une telle activité, on finit par comprendre qu’être un détenu n’est pas une fatalité mais une étape de la vie parmi tant d’autres, malgré tout, personne ne souhaiterait se retrouver derrière les verrous. La rédaction de www.afriqueenveveil.org profite ainsi pour souhaiter une Bonne fête du Jazz à toute la communauté artistique.

 

Bertin BIDJA

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