Marcel Niat Njifenji : Un Nonagénaire Toujours aux Commandes du Sénat Camerounais
- wilfriedfrancky
- 19 mars
- 2 min de lecture
Une Réélection Sans Surprise

Mardi 18 mars 2025, Marcel Niat Njifenji a une fois de plus été reconduit à la tête du Sénat camerounais. À 91 ans, cet homme politique chevronné, membre du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), conserve son poste qu'il occupe sans interruption depuis la création de la chambre haute en 2013. Il a obtenu une écrasante majorité avec 87 voix sur les 90 exprimées.
Une Présidence Stratégique
Le rôle du président du Sénat au Cameroun est crucial, car il est désigné par la Constitution comme le successeur intérimaire du président de la République en cas de vacance du pouvoir. Dans ce contexte, la reconduction de Marcel Niat Njifenji, malgré son âge avancé et son état de santé fragile, témoigne de la continuité politique voulue par le régime en place.
Un Homme Affaibli Mais Toujours Présent
Depuis plusieurs années, Marcel Niat Njifenji se fait rare sur la scène publique. Entre hospitalisations et déplacements à l'étranger pour des soins médicaux, sa présence active dans les affaires politiques s'est progressivement estompée. Néanmoins, son influence demeure intacte, et sa réélection prouve son poids au sein des institutions camerounaises.
Un Contexte Politique Sous Haute Tension
La reconduction de Marcel Niat Njifenji intervient peu de temps après celle de Cavaye Yeguié Djibril à la tête de l’Assemblée nationale. Ces nominations stratégiques précèdent l’élection présidentielle d’octobre 2025, un scrutin déterminant pour l’avenir politique du Cameroun. Avec un président du Sénat vieillissant et un climat politique incertain, la question de la succession au sommet de l'État suscite de nombreuses interrogations.
Une Gouvernance Marquée par la Longévité
Marcel Niat Njifenji, tout comme Cavaye Yeguié Djibril, incarne une classe politique qui semble indéboulonnable. Leur longévité au pouvoir reflète la stabilité recherchée par le régime actuel, mais elle soulève également des inquiétudes quant à l’émergence d’une nouvelle génération de dirigeants.
Alors que le Cameroun se dirige vers une élection présidentielle capitale, le maintien de ces figures historiques aux commandes des principales institutions du pays laisse entrevoir une continuité du système en place, mais aussi des interrogations sur l’avenir politique du pays.
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