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Maurice Kamto contre-attaque : dépôt de plainte pour diffamation contre plusieurs journaux

Un recours devant le Conseil National de la Communication



Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, a décidé de saisir le Conseil National de la Communication (CNC) pour dénoncer ce qu’il considère comme une campagne de diffamation orchestrée par plusieurs journaux à son encontre. Cette action vise directement plusieurs directeurs de publication qu’il accuse d’avoir relayé des informations erronées portant atteinte à son honneur et à celui de son parti politique.


Des accusations jugées infondées

Maurice Kamto reproche à ces médias la diffusion d’informations qu’il qualifie d’« inexactes, non vérifiées et diffamatoires ». Selon lui, ces journaux ont injustement tenté de l’impliquer dans l’attaque menée par la Brigade Anti-Sardinards (BAS) contre le ministre camerounais de la Jeunesse à Bruxelles. Pire encore, ces publications auraient insinué que le MRC aurait joué un rôle de commanditaire dans cet événement.

Les médias visés par la plainte

Dans sa démarche, l’opposant camerounais a formellement cité plusieurs directeurs de publication de journaux qu’il considère comme responsables de cette atteinte à son image. Parmi eux, on retrouve :

  • Dieudonné MVENG, Directeur de publication du journal INFO MATIN ;

  • Marie Thérèse EGOA, Directrice de publication du journal L’EXPRESSION ;

  • François FOTSO FOGNO, Directeur de publication du journal GÉNÉRATION LIBRE ;

  • Jules Brice NGABA, Directeur de publication du journal LE QUOTIDIEN et du journal LE PÉLICAN ;

  • Paul NGOUARE KINDJI, Directeur de publication du journal RÉALITÉS PLUS ;

  • TENEG Lucas CHEFOR, Directeur de publication du journal THE REPORTER ;

  • WANA WA PHOH, Directeur de publication du journal NEWS WATCH ;

  • Le Directeur de publication du journal LE SOIR.

Une bataille pour la vérité et la justice

En engageant cette action auprès du CNC, Maurice Kamto entend non seulement défendre sa réputation, mais aussi rappeler aux médias leur responsabilité face à l’éthique journalistique. Il souligne l’importance de la vérification des faits avant toute publication, afin d’éviter des dérives pouvant nuire à l’intégrité des personnalités publiques et à la crédibilité des médias eux-mêmes.

Quelle suite pour cette affaire ?

Il reste à voir comment le Conseil National de la Communication réagira à cette plainte et quelles sanctions pourraient être prises à l’encontre des journaux incriminés. Cette affaire relance par ailleurs le débat sur la liberté de la presse et ses limites, notamment lorsque des accusations non fondées viennent ternir la réputation d’une figure politique.

Maurice Kamto semble déterminé à aller jusqu’au bout pour rétablir ce qu’il considère comme une vérité biaisée par certains médias. Son recours pourrait créer un précédent dans la régulation des contenus diffamatoires dans le paysage médiatique camerounais.



 
 
 

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