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Cosmétiques au romarin

Nord-Ouest, Sud-Ouest, Extrême-Nord:Des atteintes graves aux droits des enfants

Des atteintes graves aux droits des enfants continuent à être perpétrées

C’est ce qui ressort de la récente déclaration de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) à l’occasion, de la célébration de la journée mondiale dédiée aux droits de cette catégorie sociale particulièrement vulnérable.


Le 20 novembre dernier, le Cameroun s’est joint à l’ensemble de la communauté internationale pour célébrer la journée mondiale de l’enfance sous le thème « Pour chaque enfant, tous ses droits ». Prenant pour prétexte cette célébration, la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun à travers un communiqué en a profité pour relever que dans les régions du Cameroun en proie à l’insécurité, notamment dans le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et l’extrême-nord, des violation graves des droits de l’enfant continuent à être perpétrées par la secte terroriste Boko-Haram et les séparatistes sécessionnistes de l’Etat virtuel d’Ambazonie Ces violation peut-on lire dans le document signé, James Mouangue Kobila, le président de la CDHC sont entre autres : « Les meurtres et des mutilations d’enfants ; le recrutement et l’utilisation d’enfants par les groupes et les bandes armées ; le mariage précoce des enfants ; les viols et autres violences sexuelles sur des enfants ; le travail forcé des enfants ; le refus de laisser les enfants accéder à l’aide humanitaire ; les attaques contre les écoles et les hôpitaux ».

Bien plus, la commission relève pour le déplorer qu’au 30 septembre 2023, sur 2 198 347 personnes déplacées de force au Cameroun, l’on dénombre 477 277 réfugiés enregistrés et 1066 254 personnes déplacées internes dont respectivement 55% et 62% sont des enfants. Des atteintes aux droits des enfants déplore en outre la commission qui entrainent des conséquences désastreuses sur les enfants telles que « l’atteinte à l’intégrité physique et morale, l’abandon des écoles, la délinquance juvénile, la prostitution, la consommation des stupéfiants, etc.

Aussi, et pour ne citer que ces cas, l’instance en charge entre autres de la promotion et de la protection des droits humains au Cameroun, déplore le fait que des jeunes de 15 ans sont concernés par la consommation des drogues et d’autres substances psychotropes, avec une prévalence de 15% plus élevée en milieu scolaire, que 90% des violences sexuelles exercées sur les enfants des deux sexes et en bas âge sont commises dans le cercle familiale. Ou encore que plus de trois millions de jeunes filles sont sous-scolarisées ou déscolarisées au Cameroun, principalement dans trois régions en crises.

La commission condamne par conséquent tout acte qui vise à porter atteinte aux droits fondamentaux des enfants, notamment toutes les formes de discrimination et de violence à leur égard et réitère ses appels aux autorités, ainsi qu’aux familles. Afin que les auteurs de tels actes soient activement recherchés, interpellés et traduits devant les juridictions compétentes.

Elle appelle à nouveau les bandes armées terroristes et sécessionnistes actives dans les régions en proie à l’insécurité au Cameroun à déposer les armes dans le but de permettre « à chaque enfant de jouir de ses droits, en l’occurrence : Le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne ; le droit d’être protégé contre toutes les formes de violence physique et psychologique, contre les abus sexuels, l’exploitation, les enlèvements comme soldat ; le droit à la santé et à l’éducation »..



Julien Efila

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