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Cosmétiques au romarin

Nécrologie : L'hommage de Tafeu François Bikoro à Hubert Mono Ndjana

L’activateur politique, dans un éditorial vient de rendre un ultime hommage au philosophe et homme politique qui a rejoint la transcendance au petit matin du 16 novembre dernier.

Hubert Mono Ndjana le Prof , le citoyen et le critique politique, comme sur un fil d’Ariane le temps d’une vie ? La raque de l’HERAULT , l’arnaque à L’HÉROS, en bute contre les adeptes de L’ ÉROS : prémonitoire destin éteint le jour consacré à la philosophie ?

Sa naissance dans une bourgade dont l’histoire a un lien cognitif à celle du Cameroun, ses études qui lui inculquent une altitude, son métier qui lui impose une altitude et son aversion à là sapiens défroqué, ont fini par faire du premier Professeur, au propre comme au figuré, de philosophie de son pays un personnage atypique. L’enfant fut un génie , l’enseignant un référent et le producteur prolixe, le citoyen est demeuré complexiphone dans sa relation avec l’agora.


La démocratie camerounaise lui doit ses plus belles lettres de noblesse comme journaliste et comme chroniqueur politique dans le journal Le Messager de Pius Njawé. Accepter, sans complexe, de s’affronter intellectuellement avec son jeune collègue et frère Maurice Kamto chaque semaine était un régal pour le citoyen et une aubaine pour les politiciens et les étudiants en sciences politiques. Comme dans ces émissions de l’université de la pensée du dit recteur Kiyeck de Kiki où Antenne Libre d’Albert Mbida sur la Crtv télé…

La théorie qu’il aura développé ,des décennies durant ,nous rappelle toujours avec acuité qu’il aura eu raison TROP TÔT. Sans verbiage et sans condescendance aberrante comme cela est le cas à ce jour , Hubert Mono Ndjana nous aura marqué par l’abord et le verbe faciles . Sans en appeler aux actions illicites, illégales et au déni d’autorité, le citoyen déclamait la vérité sous la férule de la réalité sans fards et sans faire peur. Le promoteur , en fait l’ecclésiaste du MANGER ENSEMBLE et de la tribu de ceux qui BOUFFENT contre ceux qui ne BOUFFENT PAS encore, ne pouvait pas attraire à l’adhésion des arnaqueurs et imposteurs qui pullulent les plateaux média et les partis politiques. Car ces théories ,d’une cruciale beauté ,anthropologique et même téléologique , dénotaient des bang enragés de haine et d’hypocrisie dont font montre certains de ses concitoyens parfois issus du moule universitaire comme lui.



Le principal mérite d’une telle posture étant cependant, il suffit d’oublier que le Cameroun vivra après Paul Biya bien sûr, de confondre les camerounosceptiqyes et les précurseurs de L’ETHNOFASCISME ambiant dont les conséquences ont fini par lasser plus d’un. De même qu’il permet de dévoiler les multiples et curieux hagiographes du roi, grâce à son abondante production littéraire sur L’IDÉE SOCIALE CHEZ PAUL BIYA et tous les ouvrages qui en ont suivis. Rejeté par les siennes politiciennes au parti Rdpc et soupçonné en face , le philosophe demeuré incandescent s’allie finalement au citoyen érudit enrobé au communisme ruralisant du fils de la Lékié, fief du premier, premier ministre du Cameroun et de Aujoulat s’est senti pestiféré. Même les médias , de type nouveau donc bourreau ou complice des oppresseurs des temps démocratiquement nouveaux , eurent de la peine à le reconsidérer comme une ressource. A défaut de la source dont il était pourtant un des référents les plus sûrs dans notre marche vers la construction de notre destinée collective. Simplement, je le susurre, parce que son propos lancinant tranchait d’avec le principe qui consiste pour les peu d’esprits a d’abord détruire et espérer reconstruire . Ils vouaient aux gémonies , ceux là qui font l’apologie de la haine tribale, de l’imposture intellectuelle, de la destruction des acquis au profit des adeptes du tout ou rien ,maintenant.


Ce n’est point un hasard que le philosophe soit éteint dans un abandon sociétale ,après un accident de circulation dont la gravité fut noyé dans le débat nauséabond de notre impertinente guerre d’idéologie. Le jour de la philosophie proclamée par les nations unies, Hubert Mono Ndjana est disparu, dans l’obscurité de notre indifférence, dans la nudité économique insolemment incroyable , sous les acclamations de ces charognards dont l’espoir est de se servir de sa carcasse pour asséner le coup fatal à un système qu’ils espère en Faim de règne. Une lampe à la main, cherchant l’homme .

Sacré Hubert Mono Ndjana: philosophe jusqu’au bout ! Ton disciple écrémé, Tafeu François Bikoro activateur politique.


Julien Efila

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