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Cosmétiques au romarin

Observatoire National des Risques : une double session pour mettre les pendules à l’heure

La salle de conférence du ministère de l'administration territoriale a servi de cadre à cette double session qui s'est tenue les 22 et 23 août 2024 sois la présence effective de son coordonnateur, le secrétaire général du Minat en la personne de Yves Christian Edoa Effa. Après la vérification du quorumlargement atteint par Mme Angèle Ndzié Ntsama directeur de la protection civile, il a été question d'une présentation individuelle des membres (points focaux régionaux et différentes administrations).


Dans son discours de circonstances, le SG du Minat a relevé les différentes attentes de la dernière session tenue en janvier 2024 pour l'évaluation des activités de l'année 2023 et des perspectives. Il a du moins rappeler l'objectif de cet observatoire qui celui d'un dispositif de veille stratégique de gestion prévisionnelle des risques de catastrophes chargé de collecter, de traiter d'analyser et diffuser les informations sur la gestion de risques auxquels notre pays est exposé. Il s'agit en effet d'un important levier du ministère de l'administration territoriale en vue du développement des stratégies idoines de prévention et de gestion des catastrophes.


Il a cité quelques exemples les plus récurrents tels que les accidents de la voie publique, les éboulements de terrains, les effondrements des édifices, les incendies, le flux massif des réfugiés de plusieurs origines, les épidémies et les épizooties. En plus du renforcement des capacités de l'observatoire national des risques, il sera aussi question d'examiner le projet de texte portant réorganisation de l'ONR pour l'adapter à l'évolution du temps avec en ligne de mire la célébration mondiale du risque des catastrophes prévue octobre 2024.


Réactions



Léonard MANI, point focal Centre Inspecteur régional en charge des services techniques déconcentrés

« En terme de prévention, nous allons dire que la bonne collaboration et la synergie d'actions entre les différentes administrations permet à toutes les composantes d'être proactives par rapport aux réactions des catastrophes et de risques. Vous savez que les risques de catastrophes, ce sont des phénomènes que personne ne programme mais qui arrive par inadvertance mais le fait tt d'être préparer n'lus permet toujours d'apporter la réponse qui sied à chaque risque ou catastrophe. De façon particulière, nous allons dire que la situation est maîtrisée car nous voyons que la plupart des situations qui nous arrivent sont des incidents naturels, comme les éboulements de terrains que personne ne peut prévoir, donc même jusque là les administrations en synergie d'actions arrivent toujours à temps pour apporter une réponse afin de sauver nos populations ».

André Bertrand Edzoa Tabi, point focal Nord-ouest

« Comme vous le savez, la région du Nord-ouest fait face à une insécurité permanente menée par des bandes armées qui ne favorise pas l'affaire et aussi avec la porosité que la région partage avec le Nigéria voisin sur prêt de 370km de long, ce n'est pas évident de la sécuriser. Voilà un peu le résumé sans oublier le relief et le climat qui constituent l'ensemble des discordances que nous avons au niveau de la région du Nord-ouest ».

 

Clément Noumsi

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