Il tiendra le concert live le 12 octobre prochain au Palais des Congrès de Yaoundé, suivie de la génération de guitaristes qui ont marqué et hissé l’industrie culturelle camerounaise.
L’artiste Ottou Marcelin sera en concert live le 12 octobre prochain au Palais des Congrès de Yaoundé. C’est l’annonce faite ce 8 octobre au cours d’une conférence de presse devant les médias au Centre Jean XXIII de Mvolyé à l’occasion des préparatifs des cinquante ans de carrière.
L’artiste guitariste s’est inscrit dans une musique atemporelle, une musique à texte, travaillée, aux antipodes des sonorités de Sodome et Gomorrhe dont nous servent les pseudo-artistes de l’heure. Lazare Etoundi, critique d’art s’indigne et critique vertement ces musiques dont les dessous de la ceinture prennent le dessus sur les valeurs. Il présente à cet effet en de termes laudateurs l’essence, le sens de la musique de la star du jour. «On célèbre les 50 ans de carrière musicale de l’artiste Ottou Marcelin, parce qu’elle nous procure la joie, elle nous informe et forme, nous éduque, elle nous mobilise. Toute chose qui justifie que ses textes de musique ont été choisis par la francophonie pour enseigner des valeurs de paix, d’amour », fait-il savoir.
Convives
Pour donner un écho multiculturel et transgénérationnel à l’événement, l’auteur de du titre à succès « le soldat tirera », a convié des maitres instrumentistes et guitaristes du makossa, du bikutsi à l’instar de Toto Guillaume, Missé Ngoh François, Ateh Bazor, Atebass du groupe mythique les « Têtes brulées », Tonton Ebogo le soliste, Isnebo, Dony Elwood, Fleur Sabine sans oublier les humoristes, tels que Kéguégué International et Kouokam Narcisse.
Selon l’artiste à l’honneur, le choix des monuments de la musique camerounaise n’est pas anodin. « Les artistes invités sont des personnes de scène, les artistes qui jouent un instrument de manière performante, et qui ont une performance musicale scénique avérée, ça sera un concert live », fait savoir Ottou Marcelin. En passant, il rendu un hommage aux illustres disparus à l’instar de Aï Jo Mamadou, Claude Ndam, Coco Ateba, et d’autres humoristes, sans exclure sa fille.
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Plaidoirie
Dans son phrasée la vedette, justifie le mobile de ce concert live. «Il est question pour lui de pratiquer l’art, au Cameroun les professionnels font un an ou deux ans sans concert, en dehors des prestations dans les cérémonies, cela ne les maintient pas en forme. Il appelle les autorités, les mairies, qu’elles prennent leurs responsabilités. La mairie a deux activités fondamentales, animer la ville par le sport, et soutenir les évènements culturels, notamment les festivals, ces activités génèrent beaucoup d’argent. Une mairie doit fait un effort d’avoir sa bibliothèque, son espace culturel, et même un conservatoire municipal comme en République démocratique du Congo (RDC) Lokua Kanza est le fruit du conservatoire municipal de Kinshasa.
Pour que le travail que nous faisons trouve un cadre où les enfants peuvent s’aligner », plaide l’artiste. « En outre, il est question pour l’artiste de partager, d’échanger de temps en temps avec les autres. Par ailleurs, il faut marquer le cap, en rappelant à la conscience républicaine que nous existons comme artiste, et comme travailleur, il faut qu’on ait un statut de travailleur en bonne et due forme ,il faut une réelle professionnalisation du secteur musical», poursuit-il.
Olivier Mbessité
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