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Cosmétiques au romarin

Ouverture de la session de juin à l'assemblée nationale

Selon l'article 47 du règlement intérieur de la dite chambre, c’est après la vérification du quorum que le président de l'auguste confirme l'ouverture de la session ce mardi 11 juin de l’an de grâce 2024. Une minute de silence a été observée pour la mémoire de l'honorable MEMOUNA MAHAMAT du Mayo Banyo, décès survenu à Bafoussam le mois dernier. Le président de l'assemblée nationale a salué la bonne tenue des assises de l’assemblée régional Afrique de l'APF qui a vu l'ascension au perchoir du 1er vice-président l'honorable Hilarion ETONG, de même que l'élection de l'ancien premier ministre Philémon YANG au poste de président de la 79ème assemblée générale des nations unies. Aussi, il a souligné les avancées notoires de la couverture santé universelle dans notre pays. Il invite les élus à porter la bionne nouvelle aux populations en mettant à leur disposition toutes les informations nécessaires. Au personnel de santé, il rappelle qu'ils doivent servir partout sur l'ensemble du territoire. Il est revenu sur l'écho de la célébration de la 52ème édition de la fête nationale du 20 Mai. En outre, il a relevé le bon déroulement des examens de fin d'année  scolaire. Le président encourage Elecam  a continuer son travail et demande aux Hiboux de mauvaises augures de se rappeler que la politique reste un jeu démocratique. Il s'est fait le porte-parole des pèlerin à la Mecque pour remercier le chef de l'État pour la sollicitude constante.

C'est par la remise des médailles à certains élus au titre du 20 Mai 2024 que la séance s'est achevée.


Réactions


Honorable Nkoupit Adamou, UDC Noun


« L'administration est venue après les chefferies traditionnelles alors pourquoi les réduire au rôle  d'auxiliaires? Nous continuons à appeler à la modification du décret de 1977 pour le chef ait d'abord pour rôle de garder et de promouvoir nos valeurs traditionnelles conforme aux droits de l'homme et à la démocratie. Ensuite être à la disposition de cette administration là. Ce que nous avons visé dans notre proposition de loi, c'est la modification des lois qui scellent le recul de l'état de droit dans notre pays. La loi de 1979 qui a retiré aux juridictions ordinaires tous contentieux nés des contestations de désignation des chefs traditionnels dans notre pays et la loi de 1980 qui dessaisit les juridictions des affaires concernant ce domaine qui étaient en instance de jugement, parce que la loi de 1979 va dire que ce contentieux relève de la compétence des autorités administratives. Pourtant, tout le monde sait que s'il y a un problème dans le processus de désignation des chefs traditionnels, les autorités administrations sont à l'origine, elles ne doivent pas être juge et partie, puisqu'ils président le processus de désignation. On ne peut pas demander au citoyen ne pas jouir de leur droits de se faire rendre justice. Voilà pourquoi nous avons introduit cette proposition de loi pour seule la justice soit responsable pour juger de manière impartiale lorsqu'il y a des divergences entre eux ». 


Honorable Franck Eric Ndzié, RDPC Mfoundi

« Nous sommes à la rentrée de la session de juin et le très honorable  Cavaye Yeguié Djibril a essayé de dérouler tout ce qui s'est passé lors de l'inter session avec l'organisation de l'assemblée parlementaire  pour la francophonie naturellement  avec l'élection du premier vice-président Hilarion ETONG qui va occuper le poste de président de l'APF dès juillet prochain. Il a aussi évoquer la couverture santé universelle et ses avancées, nos attentes par rapport à cette session sont importantes avec le débat d'orientation budgétaire. L'objectif est de voir que les conditions de vie des populations puissent s'améliorer en 2025, voilà pourquoi parlement et gouvernement vont échanger  sur ce qui est important pour le peuple tout en respectant nos engagements à l'international ».


Honorable josué Mbeyo'o,  RDPC Mvila

« Primo comme vous le savez, le débat d'orientations budgétaires est pour l'amélioration des conditions de vie des camerounais.  Secundo, l'année prochaine est une année électorale, il sera de bon aloi que celui-ci soit capté sur les quatre élections que nous allons avoir en 2025 à savoir législatives et municipales, régionales et les présidentielles. Nous allons débattre pour arrêter une loi qui tiendra compte des désidératas des camerounais. Nous pensons que cette fois-ci, le gouvernement va s'en tenir à respecter la loi sur le dépôt avant le débat d'orientation budgétaire ».

 

Clément Noumsi

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