Le vendredi 27 septembre dernier, dans la salle de conférence de l'immeuble ministériel n°2 au 1er étage, le ministre des travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi a conclu la rencontre de 3 jours de travaux avec un point de presse sur la revue des projets routiers en exécution sur l'ensemble du territoire national avec les équipes projets, les entreprises, les missions de contrôle et autres organismes impliqués dans la mise en œuvre des infrastructures routières.
Selon le ministre, au ministère des travaux publics la maxime qui sert de boussole, « c'est de faire plus avec peu ». Avec la technique de recyclage des chaussées, nous sommes en train de réhabiliter 115km de route à moins de 20 milliards de francs CFA. Tout simplement parce que les matériaux existants ne sont pas abandonnés mais ils subissent un recyclage pour redonner une seconde vie à ces produits. C'est ce qui justifie la longueur des délais car il est nécessaire de tester la qualité des résultats obtenus après recyclage avant de continuer les travaux.
Aujourd'hui avec la maîtrise de cette approche, nous allons en tenir compte dans les prochaines DAO (dossiers d'appels d'offres) pour que les entreprises soumissionnaires puissent proposer cela car nous avons fait une ouverture, qui est une variante afin d'écouter les soumissionnaires pour choisir le rapport qualité/coût qui nous est favorable.
Dans les prochains jours sur la section Foumbot-Foumban, c'est cette technique qui sera mise en œuvre pour sa réhabilitation. Actuellement, nous avons certains ouvrages d'art qui ontconnu des déséquilibres comme le pont sur le Danay au niveau de Yagoua, il y a un certain nombre de conséquences que l'on peut ainsi inventorier dans le pays.
En ce moment, nous avons 16 ponts qui se sont effondrés dans l'arrondissement de MASSOK-SONGLOULOU et fait ainsi que cette unité administrative soit entièrement coupée du reste du pays. Les eaux ont envahi la nationale n°5 entre Douala et Nkongsamba dans la nuit du 26 au 27 septembre rendant ainsi la circulation difficile sur ce tronçon.
Ces exemples sont nombreux et indiquent que les effets des changements climatiques sont assez important sur le comportement des infrastructures routières. Par anticipation, le ministère des travaux publics a recruté un cabinet il y a déjà quelques mois de cela, et celui-ci a proposé une réponse assise sur une double considération à savoir les mesures d'atténuation et les mesures d'adaptation face aux changements climatiques.
Cette stratégie ayant été validée, nous nous employons pour que dans les prochaines semaines, à la vulgarisation en direction de tous les intervenants en matière de construction, de réhabilitation ou d'entretien routiers. Comme vous le savez, la maîtrise d'ouvrage sur les routes nationales ou autoroutes incombent au ministre des travaux publics, elle incombe aux autres présidents des régions quand il s'agit des routes régionales mais quand il s'agit des routes communales, il s'agit bien d'autres intervenants qui devront s'inspirer de cette stratégie pour que les infrastructures routières connaissent une atténuation face aux changements climatiques aussi que la conception s'adapte à ce phénomène de changement climatique.
La réhabilitation de études techniques environnementales et sociales concernent la route TIGNERE-KONTCHA dans la région de l’Adamaoua. La réalisation d'une section sociale dans la zone de WUM-Bamenda, divers projets sont en cours et concernent soit les travaux soit des études techniques. La structuration du projet Ring-road avec la BAD a donné à mettre en avant son acceptation sociale dans cet environnement ainsi que son inclusion.
Ainsi certaines activités socioéconomique avec la prise en compte de l'aspect genre et les jeunes ont été prise en compte par la mission conduite par les nations unies à la satisfaction des bénéficiaires. Aussi nonobstant un environnement moins sécurisé dans les deux régions (NOSO). En dépit des conséquences des changements climatiques, la faible capacité des entreprises contractualisées, de nombreuses défaillance relevées dans l'exécution des travaux, dont notamment le paiement laborieux des décomptes entre autre, il convient de relever que les efforts du gouvernement nous permettent d'atteindre progressivement les objectifs fixés par notre SND30.
La recherche dans l'amélioration du réseau routier nous amène à travailler avec les associations dedéveloppement notamment dans le NOSO. Nous impliquons aussi dans l'Est du pays, les entreprises forestières à travers leurs équipements. Nous apportons le savoir-faire et le financement conséquent pour améliorer le niveau de service des axes routiers et par ailleurs ces expériences sont satisfaites.
Clément Noumsi
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