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Politique : Cabral Libii interdit de tournée parlementaire à Eseka

Le sous-préfet de l’arrondissement d’Eséka a interdit les manifestations prévues par le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) les 27, 28 et 29 mars 2025, invoquant des risques de troubles à l’ordre public liés à des dissensions internes au sein du parti.

 

Cabral Libii, député et président du PCRN, avait programmé une tournée parlementaire dans le département du Nyong-et-Kéllé durant cette période. Cette tournée incluait des rencontres avec les populations locales, des réunions avec les cadres du parti et la dédicace de son ouvrage intitulé « Ce que j’ai vu ».

 

Dans sa décision, le sous-préfet Bamdja Djoh Aurélien interdit sur toute l’étendue de l’arrondissement d’Eséka les manifestations projetées par le PCRN, notamment la dédicace du livre, les réunions d’évaluation et de prospective de la coordination de circonscription, ainsi que la tournée parlementaire visant à partager les actions menées à l’Assemblée nationale. Il justifie cette interdiction par le « dualisme qui plane à la tête de cette formation politique », estimant que cette situation représente une menace grave et permanente pour l’ordre public, conformément aux dispositions de l’article 8 alinéa 2 de la loi n°90/055 du 19 décembre 1990 régissant les réunions et manifestations publiques.

 

Cette décision intervient malgré une précédente résolution judiciaire reconnaissant Cabral Libii comme seul dirigeant légitime du PCRN. Le sous-préfet avertit que les contrevenants à cette interdiction s’exposent à des sanctions sévères prévues par la réglementation en vigueur.

 

Ce n’est pas la première fois que des activités du PCRN sont interdites par les autorités administratives. En février 2025, le sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé VI avait interdit au PCRN de participer au défilé de la fête de la jeunesse, également en raison du bicéphalisme au sein du parti . De même, en novembre 2023, le premier congrès ordinaire du PCRN prévu à Kribi avait été interdit pour des motifs similaires .

 

Ces interdictions répétées soulèvent des questions sur la reconnaissance par l’administration de la légitimité des dirigeants du PCRN, malgré les décisions judiciaires en faveur de Cabral Libii.

 

Guy Etom

 

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