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Cosmétiques au romarin

Première réunion de nomenclature de l'organisation catholique de la santé au Cameroun

La direction de la santé catholique fait son Aggiornamento à Yaoundé


Le conclave de deux jours (les 21 et 22 Mars 2024) s'est tenu à Mvolyé au siège de la commission épiscopale nationale du Cameroun sous la direction de son président l'archevêque métropolitain de Douala, son excellence Mgr Samuel Kleda. Avec plus de 331 formations sanitaires donc 35 hôpitaux et 296 centres à travers le Cameroun, l'offre des soins de santé de l'église catholique accompagne la promotion de la santé dans le pays avec un objectif, celui de rendre les soins de santé accessibles à tous. « A travers cette mission, nous voulons rendre  les médicaments disponibles et aux meilleurs prix.

Dans le but de répondre aux besoins des malades, il est question de se mettre ensemble pour que la centrale d'achat puisse servir notre réseau de formations sanitaires catholiques. Nous devons respecter le système d'approvisionnement à travers le CENAME afin de fournir les produits de qualité et à des coûts très accessibles. En mutualisant nos forces, nous pouvons réussir ce pari, celui de mettre à disposition et aux meilleurs prix les médicaments sans pour oublier la pharmacopée traditionnelle qui se passe portant assez bien en Afrique l'Ouest » a souligné le prélat dans son discours de circonstance.


Cette rencontre de Yaoundé aura permis aux différents maillons de la chaîne des valeurs de la santé (du médicament et du matériel médico-sanitaire) d'échanger sur les opportunités à saisir pour une prise en charge efficace et efficiente de nos populations.


Réactions


Dr Eugénie Ngam épse Nomo, coordinatrice nationale  de l'organisation catholique du médicament.

« Il est question de revenir aux fondamentaux car les gens ont tendance à l'utilisation des spécialités dans les formations sanitaires en lieu et place des génériques. Nous devons partir des génériques pour satisfaire les patients, je pense que les défis sont nombreux, il faut changer de paradigme. Les formations sanitaires doivent s'approvisionner prioritairement dans notre centrale d'achat et il faudrait également que la tendance des prescriptions dans nos hôpitaux partent des spécialités pour revenir aux génériques d'abord. Je pense avec ce que Mgr a dit tout à l'heure, la facilité dans les procédures nous aurons avancer grandement dans la disponibilité  des médicaments dans nos hôpitaux ».


Mgr Samuel Kleda, président de la commission épiscopale pour la santé

« Je crois que le problème ne se situe pas seulement à  ce niveau de qualité, il s'agit de repenser à une réorganisation générale. C'est toute une chaîne, du port point d'arrivée puis le ministère de la santé ensuite dans les formations  sanitaires enfin dans les ménages. Et à   partir de là, nous constatons que le médicament arrive facilement au patient lorsque chacun fait son travail. Les responsables ont une lourde responsabilité,  celle de bien accueillir les malades, avoir l'esprit de service, pour leur apporter les soins de qualité dans le strict respect des patients car le pouvoir d'achat est très faible. Il est important de toujours se rappeler qu'il est là au service de l'humain. La distribution des produits ne fait pas  problème mais il faut que les gens fassent ce qu'il faut, chacun à son niveau ».

 

Clément Noumsi

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