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Cosmétiques au romarin

Prime Qualité cacao: une ode anacréontique destinée à célébrer l'effort et le mérite

Dernière mise à jour : 17 avr.

Une cagnotte de 2 milliards de francs à distribuer aux producteurs


C'est le leitmotiv du point de presse que le ministre du commerce Luc Magloire Mbarga Atangana a accordé à la presse nationale et internationale en ce mardi 16 avril de l'an de grâce 2024. C'était à l'occasion du démarrage ce même jour de la phase III de la campagne nationale de paiement de la prime qualité aux producteurs de cacao pour les périodes 2020/2021 et 2021/2022 dans une logique de persévérance et de poursuite de l'effort en encourageant et en primant les plus méritants,  non pas pour punir ou pénaliser les autres, mais au contraire pour les stimuler à faire aussi bien, sinon mieux avec pour objectif ultime de faire de l'ensemble de l'origine Cameroun, un label d'excellence. C'est une bagatelle somme de 2 milliards de nos francs qui seront ainsi mis à la disposition de ces producteurs au titre de la vente de leur cacao. Pour rappel, c'était déjà 790 millions de francs CFA pour la campagne 2017/2018 à la phase I et 2 011 292 698 francs CFA pour les campagnes 2018/ 2019 et 2019/2010 comptant pour la phase II.



Cette annonce s'est faite en présence du Minader Gabriel Mbairobe, du SG du Mincom Felix Zogo, du président de l'ONCC par ailleurs président du comité chargé du suivi et du paiement de la prime de qualité du cacao aux producteurs, de l'honorable Lawson Tabot, président du réseau  des parlementaires pour la valorisation  et l'aménagement des secteurs Cacao-Café et Coton et pêche; le président du conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café; l'administrateur du fonds de développement des filières Cacao et Café ; le secrétaire exécutif conseil interprofessionnel du Cacao et du café. Au cours de ces dernières années, le Cameroun a intégré le Panthéon du gotha de la cacao culture dans le monde. Selon le Mincommerce « tout ceci démontre le pragmatisme visionnaire du chef de l'État  Paul BIYA qui en instruisant une série de mesures visant à répondre aux défis de la volatilité des cours sur le marché mondial avec l'instauration de la prime de qualité aux producteurs a permis à  notre fève de retrouver ses couleurs et de se hisser sur le toit du monde, tant du point de vue qualitatif que celui du prix au producteur ».

Le Cameroun se dit prêt à  faire face à la nouvelle réglementation de l’Union européenne sur la déforestation qui prendra effet le 31 décembre 2024 grâce à la politique d'agroforesterie qui permet de préserver notre écosystème.



La phase III s'étale du 16 avril au 30 août 2024 en ce qui concerne l'identification des bénéficiaires et la publication des listes des lauréats tandis que le paiement des primes interviendra au cours de la période du 15 octobre au 15 décembre 2024 dans un souci de  transparence totale et d'objectivité absolue en concertation les organisateurs de producteurs et tous les intervenants de la chaîne de valeur.

Pour le Minader, « il est de savoir que la démarche qualité (en plus du traitement post récolte) commence par la sélection  variétale, déjà à la base au niveau de la recherche ensuite dans les itinéraires techniques dans la conduite agronomique de la production.  Nous faisons de la floraison et la pour pouvoir garder la productivité des vergers. Nous faisons de la floraison et la nouaison pour pouvoir garder la productivité des vergers. Nous avons engagé le travail de densification de la régénération des plants car la majorité de plantations date de 30 à 40 ans. Nous avons un travail de densification à l'hectare de 603 plants à 1200 pour augmenter la productivité et les revenus des paysans. Nous sommes heureux de savoir que les prochains millionnaires seraient du monde rural. Nous avons mis en place un guichet producteur approvisionner à environ 6 milliards de francs de même que les partenaires. Nous sommes l'un des pays à avoir organisé une conférence sur l'agro-écologie car nous le pratiquons déjà. Je crois que le meilleur est à venir. Le rendement est aujourd'hui inférieur à 500kg à l'hectare pourtant avec les nouvelles variétés nous pouvons aller jusqu'à 2 tonnes à l'hectare. Nous avons développé un Cacao de savane dans le  Mbam et kim et dans l'Adamaoua, nous essayons de continuer dans notre logique de l'agroforesterie et de  préserver la biodiversité ».

 

Clément Noumsi

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