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Cosmétiques au romarin

Prix littéraire OSÙ : Le Pr Jean Emmanuel PONDI membre du jury donne sa vision objective

Prix littéraire OSÙ : Le Pr Jean Emmanuel PONDI membre du jury donne sa vision objective du prix littéraire OSÙ des éditions Éclosion et CERDOTOLA en partenariat avec le CNPS.

Dans un entretien dans voici la teneur, il invite les jeunes à faire acte de candidature pour la prochaine édition prévue en février 2024  et sa vision des choses.

Selon le Pr Jean Emmanuel PONDI, le prix littéraire OSÙ est une initiative non seulement à encourager mais à soutenir de manière concrète. Très souvent nous disons que nous sommes satisfait mais nous ne manifestons cette satisfaction de manière concrète. Il y a trop peu de prix en Afrique et la plupart des africains sont des sous traitants dans le sens où ils espèrent avoir leur reconnaissances de l’extérieur. Il est temps que nous ayons nous même nos propres comme le prix OSÙ, il est temps que nous accordions la même valeur sinon plus de valeurs que les prix qui sont à l’extérieur. C'est pour ça que je pense qu’on doit leur accorder du temps, de la valeur et même un appui financier autant que se faire que se peut. Les jeunes camerounais sont très talentueux, mais ont besoin d'une plateforme où ce talent s'exprime et se voit, se reconnaît et se consomme.

Le problème de tous les écrivains, de tous les producteurs de la pensée en Afrique, c'est qu'ils ne sont pas face à un auditoire réceptif. On nous as mis dans la tête que nous sommes un continent de l'oralité, ce qui est à moitié vrai parce que qu'il y a beaucoup de civilisation qui sont encrés dans les écritures. Quand vous prenez les éthiopiens et biens d'autres après le 4ième siècle avant Jésus-Christ. Tout cela montre que nous sommes pas seulement dans l'oralité. Je crois qu'il faut avoir l'amour des lettres, l'amour des écrits, je crois  c'est un virus qu'il faut avoir, que l'on prend étant jeune entre 6 et 10 ans, et c'est une imitation des parents parce que les enfants sont des clones des parents car à observer les parents lire, ils prennent l'habitude aussi. Pour revenir au prix OSÙ, il doit être face à un auditoire qui lui-même de plus en plus éduqué en faveur de la lecture. Et je crois que nos enfants peuvent être talentueux, nos jeunes peuvent être talentueux mais s'ils ont devant eux un auditoire réceptif qui est ouvert à la chose écrite, il y aura du mal à disséminer cette connaissance à travers l'écriture et c'est ce qu'il faut faire exactement.


Clément Noumsi




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