Yaoundé abrite du 6 au 10 Mai 2024 un atelier de mise en place d'une plateforme multipartite (PMP) pour les aliments pour animaux et les fourrages au Cameroun.
Lors de la cérémonie d'ouverture des travaux ce lundi 6 Mai 2024 à l'hôtel Djeuga Palace de la ville aux sept collines, le SG du Minepia JAJI MANU GIDADO a souhaité que les contributions des uns et des autres puissent permettre d'avoir de bonnes recommandations afin qu'au sortir les résultats puissent être à la hauteur des attentes pour donner à la filière des jours meilleurs. C'était en présence du Dr Garga Gone directeur des services vétérinaires au Minepia, du Dr Annie LEWA UA-IBAR et du point RAFFS Annie Claire NGO ONGLA et plusieurs responsables des acteurs de la chaîne de valeurs (éleveurs, les fabricants de provendes, fourragers, Bouchers etc.). L’objectif visé cet atelier étant d'identifier les besoins en données sur les aliments des animaux et les fourrages alignés sur les besoins et les actions prioritaires au Cameroun, d'identifier et de cartographier les principaux acteurs de la gestion des données dans le secteur de l'alimentation animale et du fourrage au Cameroun, sélectionner les outils de gestion des données et logiciels, concevoir un plan d'intégration des données pour des données clés sur les aliments pour animaux et fourrages en soulignant les plans de mise en œuvre et de partage des données et enfin élaborer un plan de formation.
Réactions
Mme Annie Claire Ngo Ongla, ingénieur agronome- Zootechnicienne directeur au Minepia point focal RAFFS
« Cet atelier est pour un système de projet résilient qui vise à encourager la production de l'aliment qui sous-tend la production animale. Vous savez l'alimentation représente 60 à 70% de la production des animaux donc on veut développer et renforcer le système de production de l'aliment au Cameroun notamment la production des provendes qui constituent l'aliment complet et la production des fourrages qui constitue la biomasse disponible. Donc cet atelier nous permettra de mettre en place une plateforme de ses différents acteurs pour pouvoir capter les données, car nous avons un véritable problème de collecte des données de la production de l'aliment au Cameroun et mettre ensemble les acteurs de production de fourrages et les acteurs de la provende. Les participants viennent des dix régions du pays. Pour ces deux premiers, nous allons travailler avec les acteurs pour la mise en place de la plateforme que nous pourrons suivre. Les deux jours suivant, nous allons mettre en place un système de collecte de données avec l'appui des statisticiens et c'est vendredi ça sera autour des femmes parce que nous sommes en train de mettre sur pied un réseau de femmes engagées dans l'agrobusiness. C'est une représentation nationale que nous mettons sur pied car il est déjà sur le plan continental. Un ensemble de résolutions seront prises dans le but mieux contrôler la production et la qualité car actuellement il s'agit de mettre de l'ordre dans le secteur afin de séparer le bon grain de l'ivraie ».
BOBBO BAKARI, CENEEBCAM
« Nous avons besoin de certains appareils sur le plan de la mécanisation. Les éleveurs sont dans l'attente et ils sont prêts d'accepter toutes les mesures qui leurs seront proposées. Aujourd'hui nous dépendons plus de la sodecotton et parfois ce n'est pas suffisant, il y a des aléas climatiques, et si nous pouvons avoir la possibilité de stockage, de bien les conserver et puis en période difficile et pouvoir nourrir nos bêtes cela serait une bonne chose ».
Clément Noumsi
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