L’institution sous régionale a profité du Salon de l’Entreprise, de la PME et du partenariat dont les lampions se sont éteints le 25 février dernier à Yaoundé pour se faire connaître du grand public.
Quelles sont les projets intégrateurs mis en place par la Communauté des États de l’Afrique centrale qui favorisent la transformation structurelles des économies de ses membres ? Qu’est-ce qui est fait par la CEMAC en relation avec les différents États pour favoriser l’intégration sous régionale ? Ces questions et bien d’autres ont trouvé des réponses au cours des conférences organisées par l’institution sous régionale lors de cette neuvième édition du plus grand salon des affaires de la sous région qui vient de fermer ses portes au public . Ce, en osmose avec la thématique centrale qui a guidé les échanges au cours de grande rencontre des affaires à savoir : « secteur privé, évolution et transformation structurelle des économies ».
Au cours de l’ultime conférence qui a eu pour cadre le stand de cette organisation, le vice-président de la CEMAC, Charles Assamba Ogondo a tout d’abord tenu à exhiber les multiplesprojets intégrateurs qui permettent de favoriser transformation structurelle des économies des Etats de la sous- région. Mais il faut, va-t-il indiquer, procéder à la transformation des mentalités des Habitants. Les populations doivent par exemple produire davantage afin de contribuer à cette transformation dont les fondements reposent sur l’import substitution. « Au niveau du bois par exemple vous noterez qu’il est désormais interdit s’exporter le bois en grumes. On va désormais le transformer sur place pour créer de la valeur ajoutée. Dans les produits alimentaires pour réduire notre dépendance, il faut restaurer notre souveraineté sous tous les maillons de la chaîne », va-t-il réitérer.
Animés par des experts d’autres conférences ont également permis à la CEMAC et bien d’autres organisations partenairesde se mettre en vitrine. Ces rencontres ont enregistré des milliers de participants et ont donné droit à des échanges fructueux et des partages d’expériences avec le patronat, les chefs d’entreprises, les hommes d’affaires, les jeunes, les acteurs du milieu socio-économiques, les universitaires, entre autres. A la suite de ces rencontres, des recommandations ont été formulées à notamment :Mettre en place un programme spécifique régional visant l’appui à l’entreprenariat féminin et des jeunes ; améliorer les infrastructures et les ressources humaines en matière d’inspection phyto sanitaire ; adopter et mettre en œuvre les discours de chaque pays, un plan directeur d’industrialisation ; opérationnaliser les stratégies d’industrialisation ; mettre en place un plan média régional de communication claire et technique pour assurer une visibilité des activités de la commission ainsi que de tous les autres organes communautaires pour ne citer que ces cas.
Le représentant résident de institution, Pierre Guillaume Boum Bissai s’est dit au sortir de l'une de ces conférences satisfait de voir l’institution sous régionale se dévoiler afin de mieux se faire connaitre. Concernant la libre circulation les échanges ont permis de savoir à quel niveau se trouve le processus dans la sous région, ses biens faits, ses freins et les stratégies adoptée et à mettre en place pour faciliter ce projet intégrateur.Sur ce sujet, des esquisses de solutions ont été proposées aux différents Etats afin que cela cesse d’être un vœu pieux. Au regard de plusieurs projets intégrateurs qui existent, les experts ont exigé plus de volonté politique à tous les Etats membres pour une réelle intégration.
Julien Efila
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