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Cosmétiques au romarin

Promotion de l’import substitution

Le minepat octroie 215 millions à 6 entreprises exerçant dans la transformation des produits agroalimentaires !


La salle de conférence du ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire a servi de cadre ce lundi 30 décembre 2024 à la cérémonie de présentation du cahier de charge aux chefs d’entreprises bénéficiaires des subventions du gouvernement. C’est l’objectif du plan d’accompagnement des entreprises du secteur privé en vue de la promotion de l’utilisation des produits agricoles locaux par les industries agroalimentaires par les pouvoirs publics pour l’amélioration de leurs outils de production à travers l’acquisition de nouvelles machines.

Après une descente sur le terrain auprès de 18 entreprises agroalimentaires identifiées dans les branches d’activités « fabrication des produits à base des céréales » et « industrie du lait, fruits et légumes » a été effectuée en 2022 sur instruction du premier ministre chef du gouvernement dans les villes de Bafoussam, Douala et Yaoundé. Au finish, c’est six (6) entreprises exerçant dans trois secteurs d’activités (Boulangerie, fabrication des aliments pour bébé, production des jus naturels) et suivant les priorités de chaque entreprise et leurs capacités de production, un plan d’accompagnement a été élaboré à 901 700 000 (neuf cent un million sept cent mille).

Pour l’exercice 2024, c’est une allocation budgétaire de 215 000 000 (deux cent quinze millions) qui a été prévue pour soutenir la production et la consommation des biens et services locaux. Ainsi, Bonne chair Sarl reçoit 60 millions, NT Foods Sarl 55 millions, Proxima Agro Foods Sarl 50 millions, Lamana Sarl 20 millions, FruitsCam Sarl 20 millions et Groupe la Paix plus 10 millions.  


Réaction

Thierry Nyamen, NT Foods Sarl

« Cet appui que nous venons de recevoir des pouvoirs publics va nous permettre de créer de l’emploi, de la valeur ajoutée. Ilest question de développer notre capacité de production et de multiplier par deux notre capacités de production en un an. Nous avons besoin de développer une chaine de valeur autour de ces produits. Notre doléance est que les fonds soient mises à disposition à temps et que cet accompagnement ne s’arrête pas là. Nos besoins sont énormes et ce que nous avons reçu représente le 10ème de nos attentes mais celui qui merci, en redemande encore ».

 

Propos recueillis par Clément Noumsi

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