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Cosmétiques au romarin

Président de l’association Ludvi et promoteur du complexe scolaire bilingue Elgra, Jean Marie Dongo s’est confié à notre reporter sur la situation de la campagne lancée le 6 septembre dernier.

Dernière mise à jour : 17 sept.

Afrique En Éveil : bonjour président et merci de nous accorder une minute de votre précieux temps.

Jean Marie Dongo : bonjour et bienvenue à vous

AEE : comment se déroule la sensibilisation des jeunes contre la violence en milieu scolaire et la consommation des drogues ?

JMD : Nous avions mis sur le terrain une trentaine de jeunes gens sur le terrain pour la sensibilisation. Nous avons dû suspendre la descendre après une semaine d’activités pour nous ressourcer financièrement afin de soutenir ces enfants qui vont continuer la distribution des flyers.

AEE : quelle est la procédure adoptée pour distribuer les flyers ?

JMD : Dans un premier temps, nous avons ciblés les entrées principales des établissements scolaires du secondaire pour remettre aux élèves les flyers de sensibilisation. Nous avons prévu les points focaux dans les établissements et nous n’en sommes pas encore là car il faut trouver auprès des chefs d’établissements leurs assentiments et s’accorder sur comment va se gérer le point focal. Est-ce qu’ils sont prêts à lui accorder un espace de travail ou encore à le prendre en charge ? Il est question que chaque établissement adhère au projet et que l’association ne vienne qu'en appui sous forme d’expertise.


AEE : quel est le profil recherché pour être pont focal dans un établissement ?

JMD : Le point focal fonctionnerait un peu comme un clubéthique en élisant les élèves qui ont une certaine probité morale afin d’en faire un groupe à la tête du quel un enseignant servirait de coordonnateur et animerait le point focal afin de fédérer les énergies. C’est un état de surveillance pour que les enfants puissent accompagner l’administration sur les points névralgiques.

AEE : avez-vous proposer aux différents chefs d’établissements d’installer les caméras pour mieux suivre les mouvements ?

JMD : Ce sont des instruments qui permettent de lutter contre ce phénomène. Les caméras permettent aux responsables de voir à partir de son bureau, d’observer, ce sont les éléments dissuasifs. La lutte contre ce phénomène nécessite une jonction des énergies de la communauté éducative entre les parents, les élèves et le les enseignants, de même que les autorités judiciaires et cela correspond bien à notre slogan, « ensemble nous pouvons »


AEE : est ce que vous vous êtes rapproché du MINJEC ?

JMD : Oui nous avons rencontré les responsables du MINJEC, du MINEDUB, du MINESEC et même du MINESUP pour présenter notre association et notre disponibilité à les accompagner. Je crois que le relais de la société civile peut être un relais plus efficace, car la structure administrative est parfois un peu lourde. Avec très peu de moyens, on peut faire beaucoup de choses. Vous savez dans l’administration, il faut les procédures et les multiples frais pourtant avec les mêmes moyens la société civile ferait beaucoup de choses.

AEE : Merci pour votre disponibilité

JMD : C’est moi qui vous remercie pour l’intérêt que vous accordez à notre jeune association. Je profite de cette occasion pour rendre un vibrant hommage aux hommes et femmes des médias pour le soutien inlassable et inconditionnel à notre cause.

 

Propos recueillis par Clément Noumsi

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