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Cosmétiques au romarin

Rentrée scolaire 2024/2025 sans violences ni drogue : Ludvi s'active !


L’association pour la Lutte contre la drogue et les violences en milieu scolaire (Ludvi ou survive) a lancé ses activités pour cette année scolaire ce vendredi 6 septembre 2024 au Complexe scolaire bilingue Elgra, situé en face de l’Ecole internationale de guerre de Simbock à Yaoundé. Pour son président Jean Marie Dongo par ailleurs ancien Directeur de l’Ecole Nationale Supérieure des Postes et Télécommunications, initiateur et promoteur de ce complexe scolaire, le phénomène des violences en milieu scolaire est si grandissant qu’il faut faire quelque chose, apporter sa contribution à la croisade contre ce mal profond qui mine les établissements scolaires et autres milieux universitaires.

Pour cela, il a accepté de nous accorder un entretien donc voici la teneur


Afrique en éveil : bonjour président, lutter contre la drogue et les violences en milieu scolaire, quels sont vos arguments ? Sont-ils dissuasifs ?

Jean Marie Dongo : Bonjour et merci de nous  accorder cet entretien. Nous agissons sur plusieurs plans, tels que celui de la communication pour la sensibilisation et même le plan de l'éducation de manière générale. C’est-à-dire, préparer les acteurs à lutter contre ce phénomène de manière générale. Nous invitons la jeunesse à s'associer à nous, nous avons comme point de départ de cette campagne, le complexe scolaire Elgra qui est situé à Simbock face école de guerre. C'est le centre pilote de notre association et de là que nous allons déployer les équipes sur le terrain. Les flyers sont déjà disponibles et nous prévoyons également une petite motivation pour aider les jeunes qui vont participer à cette lutte, pour acheter quelques cahiers pour soulager les parents en cette période de rentrée scolaire.


AEE : vous êtes le président de l'association qui met en œuvre l'initiative visant à développer un pôle représentatif du centre d’ichtyologie, nous voulons savoir comment est-ce que vous s'y prenez ?

JMD : nous travaillons à former les acteurs, nous procédons par des conférences, préparer les éducateurs (enseignants) qu'ils sachent comment ils peuvent participer de manière active à cette lutte, nous adressons aussi nos conférence aux parents et aux élèves car les parents doivent être sensibiliser, on doit les aider à détecter les signes avants coureurs lorsque qu'un enfant est déjà dans l consommation de la drogue, si le parent est vigilant, aussitôt il va se rendre compte qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Lorsque vous avez un enfant qui livre à la consommation son comportement change soit il est violent soit il devient très calme.


AEE :  pour des parents qui voient leurs enfants aller à la dérive, il faut être un parent fouettard ou alors il faut négocier ?

JMD : je dirais que le chemin de la négociation est la meilleure voie à suivre car la violence peut-être externe ou interne. Les parents parfois peuvent être à l'origine de la violence. Si vous vous livrez à la violence, cela peut pousser l'enfant à la consommation de la drogue. Il faut travailler sur la communauté éducative enfants, parents et enseignants. La communication, la sensibilisation et présenter aux enfants les risques encourus et présenter certaines informations et vidéos aux enfants pour les prémunir du danger de la dépendance.

AEE : c'est tout l'objet de la campagne que vous lancez ce jour, comment est-ce que va s'articuler tout au long de l'année scolaire ?

JMD : pour un début, c'est déjà les membres de l'association qui constitue l'équipe de base et nous allons mettre en œuvre cette équipe sur le terrain pour lutter contre ce phénomène.


AEE : nous sommes quand-même curieux de savoir l'approche médico psychosociale et même transdisciplinaire que vous allez mettre à contribution en matière d'addition ?

JMD : nous avons des membres de tout bord parmi lesquels des psychiatres, les enseignants et bien d'autres. Mais lorsque le phénomène atteint déjà un niveau très élevé, il faut faire attention. l'UNESCO a réalisé une étude qui démontre que la situation est alarmante. Certains des membres essaient de comprendre  et de prodiguer des conseils. Mais lorsque que le phénomène s'agrandit, il faut passer par le centre médico, vous voyez l'UNESCO a fait une étude qui a montré qu'en dix ans le niveau de croissance de la violence est au moins de 20% chaque année. Les conséquences sont nombreuses,  violences à l'encontre du personnel, des élèves etc. Il est à noter que la plus grande violences se fait souvent entre les gangs d'élèves.C'est la raison pour laquelle nous avons décider de lancer cette activité en ce jour et nous comptons véritablement sur les différents segments intéressés par la lutte contre la violence et la consommation des drogues en milieu scolaire pour que nous puissions gagner ce combat.


AEE : qu'est-ce vous pouvez dire aux parents qui sont déjà dépasser par la situation à l'aune de la rentrée scolaire ?

JMD: toute personne intéressée par cette noble cause est la bienvenue dans notre association, nous sommes située au complexe scolaire Elgra à Simbock face école de guerre, c'est là notre base. Nous sommes rangés en ordre de bataille, merci beaucoup

AEE : merci de votre disponibilité et bonne rentrée scolaire

 

Propos recueillis par Clément Noumsi

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