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Cosmétiques au romarin

Rentrée solennelle de la 12ème promotion du Programme supérieur de spécialisation en finances publiques (PSSFP)

L'amphithéâtre 300 du ministère de de l'économie, de la planification et de l'aménagement du territoire a servi de cadre pour la rentrée solennelle du programme supérieur de spécialisation en finances publiques le mardi 22 octobre 2024.


Placée sous le thème « l'impact de l'élection présidentielle des Etats Unis d'Amérique sur les économies africaines », cette rentrée solennelle a eu une leçon inaugurale prononcée par le Pr Mathias Éric OWONA NGUINI vice recteur de l'Université de Yaoundé II SOA. Pour le Pr, il s'est agi de définir qu'elle était l'orientation des deux candidats en présence à savoir Donald TRUMP du parti républicain et de Kamala Harris pour le parti démocrate.

Il a été question de voir que l'Orient de ses deux candidats avaient un impact sur leurs manières d'envisager les relations économiques avec les pays africains. Mais aussi de voir également que leurs orientations avaient des incidences sur le plan diplomatique et stratégique qui pouvait affecter au final des économies africaines. Il est apparu que l'impact de ces candidats est un impact ambivalent car il n'est ni complètement positif ni complètement négatif mais avec des variations selon le candidat. Il est évident que pour le président TRUMP qui a montré très peu d'intérêt pour l'Afrique, on n'aura pas dans le cadre de son élection une action très forte en terme des intérêts économiques américaines en Afrique.

Par contre le fait qu'il ait une position isolationniste va faire qu'il contribuera à détendre la guerre Russo-ukrainienne qui a des effets contraignant pour les économies africaines. Pour Mme Kamala Harris, son positionnement plus ouvert permettrait de renforcer les intérêts économiques américains en Afrique par contre cette ouverture sur le plan international est dans le prolongement de la politique actuelle du président Joe BIDEN dans la guerre Russo-ukrainienne hors on sait déjà que ce conflit a des effets contraignants pour les économies africaines. Après cette leçon inaugurale, c'est une séance de questions réponses qui a permis de lever les zones d'ombres aux apprenants sur le thème. Bien avant cela c'est le doyen de la faculté des sciences économiques et de gestion qui a souhaité la bienvenue à cette douzième promotion en présence de la vice présidente du comité scientifique du PSSFP.


Bienvenu BOLO, cadre contractuel à la mairie de Yaoundé V

« Je suis auditeur à cette 12ème promotion du programme supérieur de spécialisation en finances publiques et ma spécialité qui a été choisie c'est gouvernance territoriale et finances publiques locales. Comme vous le savez, les finances publiques locales ont connu un vaste mouvement qui date de depuis 2022 avec de nouvelles réformes. S'agissant des directives de la CEMAC, il est non seulement question pour nous de trouver une formule pour servir le processus de décentralisation et comme vous savez le développement du Cameroun partira des territoires. Plus les communes seront mieux outillées et mieux formées, plus elles seront à même d’améliorer le quotidien des populations dans les différents arrondissements du Cameroun, ce qui va promouvoir non seulement la décentralisation mais aussi le développement du Cameroun ».


Mme Caroline NDENDE, IPT vice présidente du comité scientifique du PSSFP

« Le programme de spécialisation en finance publique est une école de formation créée il onze ans déjà pour accompagner le gouvernement et particulièrement le ministre des finances pour l'œuvre des réformes dans la gestion des finances publiques qui conduit au développement étant donné que les ressources humaines lorsqu'elles sont bien formées et les capacités renforcées, le personnel est à même de produire parfaitement des résultats à son poste de travail et permettre donc d'atteindre des objectifs de développement qui ont été fixés la SND30 pour le renforcement structurel. Cela veut dire développement en termes de création d'emplois, de richesses au sein de l'économie. Donc chaque personne qui a été formée au sein du PSSFP et qui a maîtrisé tous les contextes de gestion des finances publiques peut être à même d'apporter sa contribution dans l'atteinte des objectifs ou des résultats attendus. Comme vous l'avez entendu, la formation est ouverte à tous les professionnels dans les administrations publiques ou privées et également des jeunes étudiants qui remplissent les critères d'admission. Il est important pour les postulants d'avoir un background en gestion, en droit, en économie et pour les professionnels il faut qu'il aient au moins 5 à 10 ans d'ancienneté dans le secteurs énumérés plus haut. Il y a des formules qui permettent aux candidats moins nantis de pouvoir s'acquitter des frais nécessaires pour sa formation ».


Pr Désiré AVOM, doyen faculté des sciences économiques et de gestion UY II - SOA, Président du comité scientifique PSSFP

« En grande partie, vous avez là en grande partie des personnes qui sacrifient temporairement leurs administratives ou actives pour venir renforcer leurs capacités. Cela veut dire que c'est un besoin exprimé auquel il faut apporter des solutions à travers cette formation. C'est pour cela que j'ai félicité leur engagement à suivre cette formation qui est un programme de qualité au regard des enseignants et des programmes qui sont dispensés. Je leur ai félicité d'avoir fait le choix de cette formation mais tout choix s'accompagne des sacrifices, des contraintes de présence dans les cours, de révision des leçons et surtout de rédaction de leurs mémoires pour que lorsqu'ils auraient terminé et lorsqu'on les appelleront désormais experts, qu'ils soient très fiers des connaissances acquises mais surtout en mesure de les mettre en pratique dans les différentes administrations de rattachement. Pourquoi pas des carrières nouvelles dans d'autres administrations ou même à l'international, c'est le conseil que je les ai donné en ce jour de rentrée solennelle ».

Pr Mathias Éric OWONA NGUINI, vice recteur UY II - SOA

« Bien entendu lorsqu'on fait une formation, la discipline est un élément fondamental parce qu'elle offre aux apprenants le cadre de sérénité pour qu'ils puissent intégrer les connaissances transmises pour qu'ils puissent mieux leur faire-valoir à l'occasion des évaluations. Face à un monde devenu un village planétaire, les états africains doivent développer et renforcer  leur culture stratégique au sein de leurs milieux de décisions qu'ils soient politiques ou économiques, on doit avoir une sensibilité plus forte pour des questions géopolitique et géotechnique. Cela permettrait aux pays africains de mieux se situer dans la régulation des effets des dynamiques internationales, soient des dynamiques en termes de crises politiques soit sous la forme de guerre comme la guerre Russo-ukrainienne, soit sous la forme de crise financière que l'on puisse mieux réguler de tels chocs ».

 

Clément Noumsi

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