Une journée mondiale du consommateur mi-figue mi-raisin.
Selon un communiqué de l'agence de régulation des télécommunications du 14 Mars dernier, le problème viendrait de la rupture de connectivité sur certains câbles sous marins. Un communiqué qui est loin d'apaiser les consommateurs qui viennent de célébrer la journée mondiale à eux consacrés le 15 Mars. Plusieurs questions demeurent sans réponse par rapport à la durée de la perturbation sans parler du manque à gagner des opérateurs de tout ordre dans la chaine de valeurs des NTIC. Les commerçants et les consommateurs ne savent pas à quel saint se vouer. Pour les mesures compensatoires, la responsabilité est difficile à établir car la perturbation s'étend à l'échelle continentale et devient difficile.
L'une parties au contrat peut évoquer le non respect ou la non exécution du contrat et être exonérée des responsabilités. C'est ce justificatif là qu'on appelle souvent en droit « la force majeure ». C'est une situation qui perdure déjà et voici près d'un mois que ces perturbations ne laissent personne indifférent.
Pour certains analystes, les pertes s'élèvent en des centaines de millions de francs CFA à ce jour. La facture est salée et ce problème vient remettre au goût du jour le débat avec les anticonformistes pour qui la mondialisation est une camisole de force dans laquelle nos libertés sont réduites et contrôlées par les géants du domaine.
Pourtant le thème de la journée mondiale du consommateur de cette année ouvre un autre flan de la dépendance à laquelle nous devons faire face avec l'intelligence artificielle. L’origine de ces perturbations demeure incertaine, suscitant inquiétudes et conjectures parmi les experts et les utilisateurs. L’impact s’est étendu au-delà des frontières nationales, perturbant divers services allant de la communication à l’administration, provoquant un ralentissement notable des activités économiques. Des entreprises et des services gouvernementaux se trouvent paralysés, soulignant l’importance critique de la connectivité internet dans le fonctionnement quotidien de nos sociétés contemporaines
Clément Noumsi
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