C’est pour mieux traiter les risques aigus en relation avec la santé publique qu’a été mis sur pied le Règlement Sanitaire International. Une nécessité dans le contexte actuel des agressions à répétition auxquelles le monde fait face. Avec l’épidémie de SRAS en 2003 et la pandémie à COVID-19, le monde a compris et intégré la nécessité d’évoluer sous l’encadrement d’un Règlement Sanitaire International à jour.
C’est dans cet élan que le Cameroun, sous la conduite du Pr Louis-Richard NJOCK, secrétaire général, représentant le ministre de la santé publique, a lancé en ce mercredi 31 juillet 2024 à l’hôtel United de Yaoundé, l’évaluation du cadre juridique national y relatif.
Une cérémonie de lancement qui se tenait en présence des représentants des administrations et Institutions sectorielles, du Représentant de la FAO, du point focal de AFRICA CDC, et du directeur général de la GIZ Cameroun.
Après avoir rappelé que le RSI est « un accord juridiquement contraignant adopté le 23 mai 2005 et signé par 194 Etats qui s’engagent à développer et à pérenniser des mécanismes et capacités, en vue d’éviter les épidémies et autres menaces sanitaires de portée mondiale », le représentant du Ministre de la Santé Publique a insisté sur la préciosité de cet instrument juridique, dans l’encadrement des déploiements des Etats sur leurs territoires respectifs et dans les échanges sur la place internationale, pour combattre les menaces sanitaires à portée mondiale, en évitant de créer des entraves inutiles au trafic et au commerce internationaux. Toute chose qui implique la prise en compte des différentes juridictions nationales et de leur complémentarité synergétique.
Entré en vigueur en le 15 juin 2007, le RSI a été révisé pendant la dernière assemblée mondiale de la santé, à la lumière des leçons tirées de la gestion de la pandémie à COVID-19.
En plus d'établir un cadre de coopération internationale concernant les risques pour la santé publique et de définir le rôle de l'OMS ainsi que d'autres acteurs internationaux, le RSI instaure et/ou réaffirme les droits et obligations spécifiques des États Parties.
Une opportunité pour les Etats parties de renforcer leurs principales capacités de santé publique pour la surveillance et la réaction aux menaces de maladie y compris dans les aéroports, ports et les postes santé frontières.
Clément Noumsi
source Minsanté
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