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Cosmétiques au romarin

Réajustement  du prix du carburant : les mesures d'accompagnement


L'effet boule de neige des 5%

Ainsi peut on résumer l'attitude des uns et des autres devant les guichets de Banque en ce début de semaine. Des discussions ont été entamées entre les syndicats, le patronat et le gouvernement pour la recherche des solutions, trois décrets signés du président de la république Paul BIYA, le mercredi 21 février dernier, ont apporté un début de solution aux effets induits de l'augmentation du prix à la pompe du carburant (Super et Gasoil).


Le SMIG augmente de 5% 1 an après


La revalorisation de  la rémunération mensuelle du salaire de base de l'ordre de 5% avec effet immédiat au 1er février 2024 est la première conséquence immédiate. Cela concerne les agents publiques relevant du code du travail, les fonctionnaires civils, les magistrats, les fonctionnaires de police, les militaires de rang, les officiers et les sous-officiers de l'armée et de la gendarmerie, les fonctionnaires relevant de l'administration pénitentiaire  ont vu leur bulletin de solde connaître une légère amélioration diversement appréciée.


La surprise du chef, les allocations familiales à 4 500frs/enfant/mois


Ainsi peut on qualifier la revalorisation du montant des allocations familiales servies par la CNPS et le ministère des finances qui passe de 2 800frs à 4 500frs par enfant et par mois. Une mesure qui vient redonner du baume au cœur de nombreux ménages qui ressentaient déjà la pression énorme au lendemain de l'augmentation du prix à la pompe.

Le ministre des finances s'exprimait déjà à ce sujet lors de la sortie gouvernementale qui donnait les raisons (endogènes et exogènes) inévitables de cette augmentation en faisant cette déclaration : « la première mesure, c'est la revalorisation des salaires et le Minfi a déjà pris les taureaux par les cornes et les simulations faites et nous n'attendons plus que le signal, les mesures fiscales et douanières ne seront pas du reste, nous avons déjà commencé à travailler sur cette problématique.  Mais comme vous le savez, les impôts et taxes relèvent  du domaine de la loi et seul le chef de l'État  à qualité pour déposer un texte à la représentation nationale. Nous espérons que nos négociations avec le secteur privé, va tourner autour de la patente, de l'impôt libératoire et  à la fin, nous allons saisir la  hiérarchie et le chef de l'État se chargera en temps opportun de déposer au parlement le projet de lois y relatif. Nous espérons lui faire des propositions avant la session du mois Mars prochain ».


Clément Noumsi

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