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Cosmétiques au romarin

Salon interprofessionnel de l'aquaculture du Cameroun (SIAC)


Une niche d'opportunités !


Le partage d'expériences de l'ANDA (agence nationale de développement de l'aquaculture du Maroc) a constitué la première partie de la journée. Des échanges conduits par le Dr Henry-Serge Kemgang du Minepia. Il a été question de s'inspirer des bonnes pratiques de l'aquaculture au Maroc pour le renforcement des capacités des participants pour une meilleure appropriation des techniques innovantes. Comme pour le Maroc, d'autres matinées sont au programme pour bénéficier de l'expérience Malaisienne sur la production des aliments de même que l'expérience Égyptienne sur la production continentale.

Deux panels ont continué les échanges de la journée, le premier de la journée sur les opportunités et appuis au financement de la filière aquacole modéré par le Dr Georges Mveng du Minepia et le second sur la coopération et le développement de la filière aquacole avec le Pr Confidence Ngam Chia vice recteur de l'Université de Bamenda comme modérateur.

 

Réactions

Dave Elombe Manimben,  directeur général MAVECAM

« Nous restons sur notre faim parce que nous avons voulu toucher du doigt nos préoccupations (aquaculteurs) en ce qui concerne les mécanismes de financement mise à notre disposition. Nous n'avons reçu aucune offre nouvelle mais nous espérons que de par nos questions et analyses, ils pourront reconfigurer leurs offres afin de proposer quelque chose de spécifique à notre filière. Honnêtement la plus value de ce salon pour nous est de montrer que les aquaculteurs sont les business man qui sont présents sur le marché. Le gain ici est pour la filière afin que le grand public comprenne que ce secteur fait partie intégrante du marché du poisson et mérite sa place d’acteur majeur sur l'échiquier économique national. Nous avons là une opportunité de réduire les importations à travers l'implication de toutes les parties prenantes sur la chaîne de valeur (secteurs public et privé, financiers, interprofession, acteurs et consommateurs) donc l'application des recommandations strictes qui seront faites à la fin du salon devraient constituer la feuille de route qui doit permettre de limiter les importations définitivement pour laisser progressivement place à la production locale comme dans la filière avicole ».

 

Joseph Omgba Awa, du centre de réseaux des filières de croissance  (CRCF)

« La filière aquacole a des métiers qui sont cloisonnés, ceux qui font des alevins, ceux qui font le grossissement, d’autres dans la production de l'aliment poisson mais vous voyez des gens qui veulent faire toute la chaîne, ce qui n'est pas très conseillé pour question de rentabilité. Pour bénéficier d'un financement, il vaut mieux être constitué en groupement (GIC, coopérative etc.). Ensuite vous adressez une correspondance au coordonnateur national du CRFC puis une descente sera faite sur le terrain pour rencontrer les autorités de la localité (maire, chef du village, délégué du Minepia ou Minader). A la suite une fiche technique sera produite avec une étude de faisabilité pour voir si c'est une zone porteuse. Après le business plan produit par nos experts, une contribution est demandé au porteur et une convention est signée entre le CRFC et le groupe. Une lettre de conformité est adressée aux partenaires financiers pour dire que vous êtes prêts à être financé. La taille de l'investissement demande une certaine organisation car une base vie est nécessaire pour conduire à bien le projet. Par exemple, pour un hectare, il faut en moyenne 32 bacs de 70m³ avec une moyenne de trente personnes qui y travaillent en permanence. C’est un secteur qui nourrit bien son homme mais il faut être structuré et méticuleux pour tirer son épingle du jeu ».

 

Clément Noumsi

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