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Cosmétiques au romarin

SALON NATIONAL DE L’AGRICULTURE

La Confédération Nationale des Producteurs de Coton du Cameroun expose son potentiel à Douala.

La première édition du Salon National de l’Agriculture (SANAGRI), se déroule du 22 au 24 Mai 2024 à l’esplanade de la maison du parti de Bonanjo. La cérémonie de lancement du SANAGRI était présidée par le secrétaire général des services du gouverneur du Littoral Aboubakary Haman Tchiouto. La Confédération nationale des Producteurs de coton du Cameroun (CNPC-Cameroun) n’était pas en reste.

A l’invitation de la SODECOTON, l’organisation à but non lucratif qui s’occupe de l’encadrement des producteurs de coton du Cameroun à présenter les produits vivriers des producteurs de coton et les différentes activités menées par la CNPC-Cameroun. C’était au stand commun avec la SODECOTON qui lui à conférer une grande visibilité auprès des autres agriculteurs du Cameroun.

Placé sous le thème : « Mobilisation des énergies vers l’intensification agricole ». Le salon national de l’agriculture mobilise une centaine d’entreprises camerounaises qui exposent leurs produits et services lors de cette foire-exposition. L’esplanade de la maison du parti de Bonanjo afait son petit plein d’œuf ce 22 Mai 2024.

En effet, en prélude au lancement du salon national de l’agriculture, il à mobiliser un parterre d’invités. Tous sont venus découvrir les merveilles que cache le Cameroun dans le monde agricole et industriel. Le promoteur du SANAGRI en prenant la parole à souhaiter la bienvenue aux différents participants venus de diverses régions du Cameroun. «  Le SANAGRI est un projet que nous avons nourri il y a de cela un an. Il s’agit d’une plate-forme de rassemblement du secteur agricole permettant d’exposer et d’explorer le potentiel agropastoral du Cameroun. Il permet d’offrir aux populations toute la matière nécessaire  pour susciter leur intérêt de manière intensive à l’agrobusiness.  Aujourd’hui le salon national de l’agriculture se tient. Nous tenons à remercier les différents exposants qui ont honoré à cette rencontre. Notre souhaitons que l’organisation du salon national de l’Agriculture soit chaque année pour que nous célébrons le Cameroun agricole » souligne Jeff  Kombou, promoteur du salon national de l’agriculture. Le représentant du gouverneur du littoral M. Aboubakary Haman Tchiouto dans son discours de lancement du  salon national de l’Agriculture va manifester sa joie d’être là pour la première édition du SANAGRI et saluer l’initiative d’organiser un tel évènement à Douala. « Je me réjouis de présider le lancement de cette première édition du SANAGRI. Je salue la collaboration des organisateurs avec les différentes sectorielles et l’administration du littoral. Le salon de l’agriculture permet de vulgariser la volonté du gouvernement et celle du chef de l’etat Paul Biya qui prône l’agriculture de seconde génération. Ce salon permettra d’améliorer le secteur de l’agriculture au Cameroun. » Explique le secrétaire général des services du gouverneur du Littoral.

Au SANAGRI, on n’a vu la présence remarquable de la Confédération Nationale des Producteurs de coton du Cameroun(CNPCC). A l’invitation de la SODECOTON, la CNPC-Cameroun partageait un stand commun avec la Société du développement du Coton du Cameroun. « La CNPC-Cameroun est une organisation à but non lucratif mise sur pied en 2010. Elle s’occupe de l’encadrement de plus de 20.000 producteurs de coton. Au niveau village les producteurs sont réunis en GIC soit un total de 2018 GIC, au niveau du secteur en union soit un total de 48 unions, au niveau région les producteurs sont regroupés en fédération soit 10 fédérations et au niveau national par la CNPC-Cameroun. La mission de la CNPC-Cameroun est celle d’aider le producteur à mieux produire et mieux vendre son coton. Comme objectif, la Confédération Nationale des Producteurs de coton du Cameroun en a plusieurs : représenter et défendre les intérêts des producteurs de coton et vivriers, assurer l’approvisionnement en intrants et matériels agricole de qualité, assurer la professionnalisation des producteurs, favoriser le développement des banques à céréales et la bancarisation des producteurs. » Explique Hinsia Waibe Nikodemus, Communicateur à la CNPC-Cameroun. Plusieurs raisons expliquent la motivation de la CNPC-Cameroun à participer à la première édition du SANAGRI. «  A l’invitation de la SODECOTON de l’accompagner au salon national de l’Agriculture de Douala, la CNPC-Cameroun a saisi l’occasion afin de venir tirer de l’expérience chez les autres agriculteurs venus du Cameroun. Les relations entre la SODECOTON et la CNPC-Cameroun date de longtemps. Cette collaboration est comme l’araignée et sa toile l’un ne peut s’en passer de l’autre. La CNPC-Cameroun s’occupe de l’encadrement de plus de 20000 producteurs qui produisent le coton et la SODECOTON achète le coton. Nous sommes venus montrer que les Producteurs de coton du Cameroun ne produisent pas seulement le coton. Pour survivre, ils font aussi la culture des produits vivriers nous avons d’ailleurs présenté les variétés des semences parmi lesquels nous pouvons citer le haricot blanc, le soja, le mais jaune, le mil rouge, le sésame, l’arachide kampala, le foléré rouge. A part cela, nous avons exposé le magazine d’information des producteurs de coton du Cameroun et distribuer des prospectus de la CNPC-Cameroun au public. Nous sommes satisfaits de notre participation au SANAGRI. Nous souhaitons que ce genre d’initiative se multiplie » ajoute le communicateur de la Confédération Nationale des Producteurs de coton du Cameroun.

Au passage dans le stand CNPC-Cameroun/ SODECOTON, les curieux n’ont pas caché leurs sentiments. « Je découvre aujourd’hui que les producteurs de coton ne produisent pas seulement le coton. Pour survivre ils font dans la culture des produits vivriers, nous avons découverts plusieurs variétés des semences qui ont été exposés. Je rentre très édifier. » Nous rapporte Aicha Bourzeka. Pourtant, Ngamaleu Serges pense que les producteurs de Coton ont pris une bonne option de venir au salon national de l’Agriculture. « Je ne connaissais pas l’existence d’un regroupement des producteurs de coton du Cameroun. Etant étudiant en première année à l’ecole d’Agriculture je compte travailler sur la production du coton au Nord Cameroun comme mon thème de recherche. » Psalmodie ce dernier.

 

Paul BOUBA.

 

 

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