La salle de conférence de l’école normale supérieure de Yaoundé a servi de cadre ce mardi 1er octobre 2024 à la session annuelle de la commission de coordination universitaire 2024.
Présidés par le ministre d’Etat, ministre de l’enseignement supérieur, chancelier des ordres académiques le Pr Jacques FAME NDONGO, il a question de faire le tour du propriétaire des différentes universités d’Etat. Dans son discours d’ouverture de la session, il précise que « la coordination universitaire arrive à un moment où notre enseignement supérieur vit ce que le philosophe Marcien TOWA a appelé « la Pentecôte de la mondialisation » une métaphore d’emprunt qui souligne la grande immersion de notre université dans la grande civilisation triomphante.
Les concepts innovateurs en vogue dans l’espace public camerounais illustre à suffisance. Cette pénétration de la grammaire du marché où des affaires dans l’Académie où le projet gouvernant de l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035.
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En substance au-delà de sa mission traditionnelle de formation, l’université est appelée à agir sur les agrégats macroéconomique du carré magique de l’économiste britannique Nicholas KALDOH en l’occurrence l’augmentation de la croissance, la réduction du chômage, la maîtrise la balance commerciale et du taux d’inflation.
Naturellement, nous ne mettons pas sur le boisseau la production et la diffusion du savoir savant, du savoir théorique, du savoir fondamental qui relève de l’essence même de l’Université depuis belles lurettes. Mesdames et messieurs pour que l’université entreprise atteigne ses objectifs stratégiques afin de permettre à notre pays de traverser les tempêtes multiples d’une économie mondialisée dont les certitudes devenues la norme renforce les asymétries de développement, une issue globale et les puissances capitalistes. Le ministère de l’enseignement supérieur est engagé dans un passage de l’université-entreprise et l’étudiant entrepreneur des paroles à l’université, de l’université-entreprise et l’étudiant entrepreneur de l’action. Au passage paradigmatique qui demande un changement radical de toute manière de faire, de penser et d’agir ».
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Pour Remy Magloire Dieudonné Etoua recteur de l’université de Yaoundé I hôte des travaux, « nous avons fait le bilan de l’année académique 2023/2024, nous avons parlé du fonctionnement du centre de développement du numérique universitaire, les dettes académiques, les pré-inscriptions sont en cours, pour les 2ème, 3ème et 4ème années, les cours ont démarré, la problématique du concept université-entreprise bref nous sommes prêts pour la rentrée académique 2024/ 2025
Seuls trois recteurs Bamenda, Douala et Dschang des Onze universités d’État ont manqué au rendez-vous de ce mardi 1er octobre 2024 à Yaoundé.
Réactions
Pr Jean Bosco ETOA ETOA, recteur d’Ebolowa
« En tant nouvelle université, nous travaillons au renforcement de notre encadrement pédagogique. A terme, après la mise en place de toutes les infrastructures définitives, nous verrons donc comment procéder à la digitalisation, nous gardons cela à esprit. Les activités pédagogiques doivent commencer le 7 octobre en principe mais compte tenu de certaines contraintes propres à certains de nos établissements professionnels, nous avons autorisé que les enseignements commencent depuis le 9 septembre afin de mutualiser certaines infrastructures quelles partagent avec d’autres établissements. Pour la rentrée, nous avons mis sur pied une plateforme pour les pré-inscriptions mais au vue de l’affluence je suis dans l’obligation de proroger le délai qui était au 30 septembre pour environ deux semaines encore. Nous sommes agréablement surpris et nos estimations tournent au tour de 12 mille étudiants attendus pour cette année académique. Nous avons espoir que les prestataires livreront à temps les infrastructures dès novembre au plus tard ».
Pr Dieudonné Magloire PEGNYEMB recteur de l’Université de Bertoua
« Nous avons tout un vivier avec notre institut agro-pastorale et nous travaillons beaucoup dans le cadre de l’entrepreneuriat agricole et la mise en place des juniors entreprises dans le domaine agricole en partenariat avec les étudiants. Nous avons les mêmes problématiques la transformation minière où bnisétudiants vont à partir du concept université-entreprise, essayer de partir les entreprises dans ce domaine. Tout fin prêt, nous attendons pour cette rentrée académique environ 4 mille étudiants et. Ius avons pris des dispositions pour les accueillir. Les infrastructures sont prêtes et nos 8 campus sont entièrement connectés au WiFi et les salles sont sonorisées et n’attendent plus que les étudiants ».
Pr IDRISSOU ALIOUM, recteur université de Maroua
« La rentrée académique dans notre université peut-être située en deux points. Avec nos établissements à vocation technologique et professionnelle comme l’école nationale des mines et des industries pétrolières, l’école nationale supérieure polytechnique et l’école normale supérieure de Maroua ont déjà commencé leurs enseignements respectivement le 4, le 5 et le 9 septembre dernier. Pour les quatre facultés classiques, la rentrée académique est fixée au 7 octobre 2024 mais de manière globale nous sommes prêts et nous attendons les jeux universitaires sectoriels (championnat zonal) pour les 3 régions du Septentrion. Étant la 3ème plus grande université d’État après Yaoundé I et Douala, la salubrité est au cœur de nos préoccupations ».
Clément Noumsi
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