Après le Maroc et la Malaisie, l'Égypte était à l'honneur ce jeudi 5 décembre 2024 au palais des sports de Yaoundé.
Placés sous le thème « l'expérience de la production continentale et renforcement des capacités sur la formation de l'aliment », les échanges entre les participants et la partie Égyptienne ont permis à l'assistance de mieux comprendre les ponts forts de nos amis venus du pays des pharaons qui, en moins de trente ans a vu passé la moyenne de 1,2kgrs par personne par an à 15,5kg par personne par an en 2021 et bien mieux aujourd'hui.
L’Égypte est l'un des plus grands producteurs sinon le premier en Aquaculture sur le continent. De 73,400 tonnes en 1997 à 1,6 million de tonnes avec entre 250 milles et 300 milles emplois directs. La polyculture est la voie à explorer mais aussi comprendre que c'est le secteur privé qui doit porter la vision pour le développement des filières. C'est le modérateur Dr Guy Iréné Mimbang qui a eu à modérer cette matinée EICA Égypte. Plusieurs panels étaient inscrits pour la suite à savoir labellisation et promotion du « Made in Cameroon » et (5) cinq ateliers aussi intéressant ont permis de meubler la journée.
Rodrigue Tankeu du groupe NJS
« Pour cette première du SIAC, je suis agréablement surpris du grand nombre des visiteurs et j'ai constaté qu'ils sont nombreux à s'y intéresser. Je ressors de ce salon très satisfait du fait que le secteur aquacole est en pleine expansion dans notre pays, il est promoteur. Pour moi, j'estime que la fréquence de tous les deux ans serait l'idéal pour tenir le SIAC ainsi les acteurs et métiers auraient le temps de mieux s'organiser et mieux communiquer durant le salon, un peu comme le SAVI. Ce salon a permis de faire comprendre qu'il n'y a pas seulement la carpe, le tilapia ou les silures comme espèce à élever et beaucoup de gens ont compris, c'est une opportunité ».
Willy DEUTIA, PDG Moungo Fish Farm
« Je suis un jeune camerounais de la diaspora et mon souhait que nos compatriotes cessent de consommer du poisson congelé. Nous avons droit à connaître aussi les bonnes choses. Je suis très satisfait, le public était très intéressé, ils ont eu le temps du Salon pour certains de découvrir ou de mieux comprendre la différence entre l'aquaculture, la pisciculture et en plus en plus de goûter à notre poisson frais. C'est la première édition et avec l'engouement observé je pense qu’on devrait le faire chaque année et je pense que d'ici deux à trois éditions même le paposy sera trop étroit pour accueillir tout le monde. Les camerounais sont intéressés et le Made in Cameroon est la voie à suivre. Consommons ce que nous produisons et aux autres jeunes de la diaspora, je leur demande se joindre à nous, à nous emboîter le pas venez, n'écoutez pas les débats politiques, vous serez surpris de nombreux hommes politiques n'attendent que cela de nous ».
Clément Noumsi
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