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Cosmétiques au romarin

Signature d’un nouveau cadre juridique de la convention collective nationale des entreprises des transporteurs maritimes et auxiliaires de transports

C’est l’objectif principal de la rencontre du  jeudi 17 octobre 2024 qui a abouti à la signature  du document révisé en présence du ministre du travail et de la sécurité sociale Grégoire Owona, par les organisations patronales et syndicales.

Après plusieurs mois de négociations tripartite(gouvernement, les organisations patronales et syndicales) sur l’amélioration des conditions de vies des employeurs et employés, les deux parties ont pu convenir à un consensus. Il s’agit de la négociation collective ainsi que le suivi de l’élaboration et de l’application des conventions collectives et accords d’établissements qui occupent une place de choix dans les missions de promotion du travail décent et de sécurité sociale pour le plus grand nombre.

En effet, les dispositions du Code du Travail consacrent le principe de la libre négociation des salaires, à travers la négociation collective dans l’optique de réguler les relations professionnelles entre les travailleurs et les employeurs d’une même branche d’activités ou ayant des activités connexes.

Pour sa prise de parole, le ministre Grégoire Owona s’est félicité de l’aboutissement heureux des négociations et a vivement félicité les parties prenantes pour ces effortsconsentis dans l’optique de réguler le secteur. Il a adressé par la même occasion, ses vives félicitations aux différentes parties prenantes pour avoir enfin accepté, de convenir de larévision de leur convention collective qui permet toujours d’opérer un pas de plus, voire de donner un coup d’accélérateur en matière d’amélioration des conditions de travail des employés de votre secteur d’activité. Il faut le dire, c’est le bien-être des masses laborieuses qui constitue l’indicateur de progression de nos efforts communs dans la promotion de la justice sociale et de la cohésion nationale dans notre pays, voulues par le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA  a-t-il souligné. Il a également rappelé que cette prescription croise l’actualité socio-économique relative à la revalorisation du SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti) intervenue à la faveur du Décret N°2023/00338/PM du 21 mars 2023 et au réajustement des prix du carburant à la pompe rendu public le 02 février 2024.

Pour le ministre, la présente convention collective, est en effet l’aboutissement d’un processus mené avec méthode et rigueur, dans le cadre de la commission mixte paritaire mise sur pied par le Gouvernement, outil par excellence de régulation des rapports professionnels. Les avancées qu’elle consacre émanent des efforts consentis par les chefs d’entreprises pour le bien-être des travailleurs. « les entreprises du secteur des transports maritimes, transitaires et auxiliaires de transports, par la révision de leur convention collective améliorent le statut juridique de leurs employés à travers précisément la revalorisation de la grille salariale de2018 arrimée au SMIG d’un taux de 1% pour les catégories 4 à 6, 0,5% pour les catégories 7 à 9 et 0,25% pour les catégories 10 à 12 et l’actualisation de la classification professionnelle des emplois avec la suppression des catégories1, 2 et 3 automatiquement reclassées à la  4ème catégorie. Des augmentations substantielles ont été accordées sur les accessoires de salaires notamment l’indemnité de transport quipasse de 9 000frs CFA à 20 000 Frs CFA par mois ».

Compte tenu des enjeux que revêt le capital humain pour l’accroissement du rendement de chaque entreprise, leministre du travail a exhorté les parties prenantes à être des acteurs constructifs qui s’approprient les vertus de ce nouveau cadre juridique au profit de votre secteur d’activités. Il s’agit pour chaque partie de tenir ses engagements de sorte que le socle juridique ainsi consolidé permette effectivement aux personnels de travailler sereinement, d’être plus productifs pour des entreprises davantage plus performantes. Il n’a pas manqué de réitérer l’engagement des pouvoirs publics dans l’encadrement nécessaire pour toutes les actions allant dans le sens du progrès social et de la prospérité économique.

André Mbeumo représentant des employeurs

« le plus important c’est d’abord la rencontre qui a eu lieu et qui a été entreprise depuis plusieurs mois. On est arrivé au bout avec un consensus. On a pu obtenir pour nous mêmes les employeurs, un certain nombre de points, et pour les employés des concessions relativement importantes, parce qu’un certain nombre de catégories qui semblaient inopportunes ont été supprimées. Du côté employeurs, la productivité a été promise pour améliorer ce qui sera bénéfique pour l’entreprise. Et quand on dit pour l’entreprise, c’est pour la production générale et le développement de l’entreprise, et à terme, une répercussion pour l’ensemble du revenu de l’entreprise, et comme telle, sur l’amélioration des conditions de vies des employés »

Maximilien Ntonè DIBOTI, porte-parole des travailleurs

« Je ne peux qu’être heureux. Ça n’a pas été facile. Au début le patronat ne voulait pas entamer cette négociation. Nous avons utilisé tous les moyen syndicaux jusqu’à aller à la menace de l’arrêt total du travail dans notre secteur qu’on appelle vulgairement la grève. Alors, on a saisi le Gouvernement à travers le ministre de tutelle. Et toutes ces pressions les ont amené à faire des négociations. Parlant de négociations, on note l’amélioration des conditions des travailleurs, l’augmentation des salaires par catégorie. Et aujourd’hui, l’embauche commence à la 4ème catégorie, et nous avons fait en sorte que cette catégorie connaisse une amélioration en montant jusqu’à la 12ème catégorie. Vous avez entendu aussi que certaines primes sont passées de 9 000frs CFA à 20 000FCrs CFA, ce qui n’est pas négligeable et beaucoup d’autres choses à l’intérieur de la nouvelle catégorie».

 

Clément Noumsi

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