
Accompagner le concept « Université-entreprise et l’étudiant-entrepreneur » sur le chemin de la réussite !
C’est le leitmotiv de la rencontre qui a eu pour cadre le centre du numérique universitaire à Melen le vendredi 27 décembre dernier. Le ministre d’Etat, ministre de l’enseignement supérieur assisté de son homologue des mines a signé un accord-cadre avec la directrice par intérim de l’Agence des Normes et de la Qualité (ANOR) en vue d’un accompagnement du concept « Université-entreprise et l’étudiant-entrepreneur ». Dans le cadre d’une démarche qualité, l’Anor a déjà entrepris avec l’Université de Ngaoundéré un processus de validation des procédés visant à labéliser le résultat des recherches des étudiants et/ou des enseignants.

Cette démarche entre dans le cadre de sensibilisation de proximité et elle nous réjouit d’avantage car l’un de nos créneaux était justement comment réussir à intégrer le processus de Normes et de qualité dans l’enseignement supérieur dans un premier temps. L’article premier de cet accord-cadre est relatif au partenariat entre l’Anor et le ministère de l’enseignement supérieur, les principes de la collaboration sont énoncés à l’article 3, les articles 4 et 5 rappellent les obligations des deux parties. L’article 6 quant à lui ouvre la voie aux accords spécifiques éventuels qui pourront être signés entre l’Anor et les instituts privés ou publics de l’enseignement supérieur. Cet accord-cadre a une durée de vie de 5ans renouvelable par tacite reconduction.
Il est important de rappeler que dans le cadre de cette signature de convention, la cérémonie était précédée par un séminaire à l’intention des recteurs et vice-Chancelor des universités d’Etat avec deux exposés, le premier sur « Normes et qualité dans l’opérationnalisation de l’université-Entreprise » par Luc Claude MAMBA, DEPC/ANOR qui a fait montre de sa maitrise pour planter le décor. Le second exposé sur « l’organisation mondiale du commerce et les normes commerciales » par le Pr François Colin Nkoa, enseignant à la FSEG/UY II-Soa qui a su joindre l’utile à l’agréable en prenant des exemples concrets pour mieux faire comprendre les tenants et les aboutissants d’une telle démarche.
Réaction

Pr Jacques FAME NDONGO, Minetat/Minesup
« Il est question avec cet accord-cadre que nous venons de signer, de donner une plus-value aux universités plus précisément aux enseignants et aux étudiants. Avec le statut de l’étudiant entrepreneur, la plus-value vient du fait qu’avec la nouvelle loi de l’enseignement supérieur, que les produits fabriqués dans nos universités soient des produits qui ne sont pas labélisés ou normés. Il est question que ces produits respectent les normes universelles de la science, de la santé et de la qualité, des normes sanitaires et phytosanitaires. C’est la raison pour laquelle, cet accord-cadre est vraiment la bienvenue puisqu’elle permet aux produits venant des universités de pourvoir s’arrimer aux normes mondialement reconnues et établies. C’est pourquoi je remercie mon collègue en charge de l’industrie et Mme la directrice de l’Anor d’avoir bien voulu participer à cette belle aventure, l’entrepreneuriat universitaire qui respecte les codes universels afin d’être compétitifs sur le marché national, régional voir même international ».
Propos recueillis par Clément NOUMSI
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