La cérémonie du lundi 22 avril 2024 à Yaoundé au Cameroun a eu pour cadre l'hôtel Hilton. Le ministre de l'agriculture et du développement rural Gabriel Mbairobe a procédé avec le directeur général de la FAO en visite au Cameroun à la signature de cet important projet pour la souveraineté alimentaire des populations.
Le gouvernement de la République du Cameroun, avec l’appui financier de la Banque mondiale, a développé et met en œuvre le projet d’urgence de lutte contre la crise alimentaire au Cameroun (PULCCA). D’une valeur de 102,5 millions de dollars américains, ce projet sera exécuté jusqu’au 31 décembre 2025 dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l’Est et de l’Adamaoua. Il a pour objectif de développer et de renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que d’augmenter la résilience aux chocs climatiques des ménages et des producteurs ciblés.
Dans le cadre du PULCA, la FAO intervient dans la région de l’Est et les actions de l’Organisation visent : Le soutien à la production des aliments pour les agriculteurs et éleveurs à travers l’acquisition et la distribution des intrants et petits matériels agricoles et d’élevage aux bénéficiaires ciblés. Le renforcement des capacités techniques des bénéficiaires sur les itinéraires de production et la résilience face aux changements climatiques suivant l’approche « Agriculture intelligente face au climat » L’amélioration de la disponibilité des ressources pastorales à travers la mise en place des champs fourragers et la matérialisation des couloirs de transhumances, sujets à des conflits entre agriculteurs et éleveurs. L’intervention permettra de toucher directement 3 950 bénéficiaires relevant des productions végétales et 900 bénéficiaires des productions animales.
Par ailleurs, la FAO a mis à contribution, au titre d’un cofinancement sous fonds propre à ce projet, un montant de 500 000 dollars américains, issu de ses fonds d’urgences. Ce cofinancement qui permettra entre autres d’acquérir et de mettre à la disposition des bénéficiaires, les intrants et petits matériels pour les productions maraichère, laitière, de la volaille familiale et la mise en en place huit hectares de champs fourragers pour l’alimentation animale.
Le ministre n'a pas manqué de saluer la présence effective du directeur général de la FAO en terre Camerounaise, « Afrique en miniature » qui témoigne de l'excellence des relations entre le Cameroun et cette institution onusienne.
Clément Noumsi
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