SIILY 2024 : M’wina pour le livre dédié aux enfants

Entretien avec Nadine Mekougoum, manager de M’wina, présente au Siily pour une industrie du livre au bénéfice des enfants.

Afrique en éveil : c’est quoi votre mission au Siily ?

Manager M’wina : bonjour et merci de votre présence à nos côtés, déjà je suis la promotrice de l’organisme jeunesse M’wina initiative, un organisme qui promeut la lecture auprès des enfants et les livres africains pour enfants. L’une de nos premières missions est de rapprocher les livres des enfants partout au Cameroun, alors lorsqu’il y’a un événement où on a l’opportunité de rencontrer les parents et les enfants, nous sommes toujours ravis d’y participer

Afrique en éveil : comment se passe le travail avec les enfants ?

Manager M’wina : C’est un exercice, c’est un travail de longue haleine. Promouvoir la culture du livre à partir du bas âge ce n’est pas la chose la plus partagée au Cameroun,surtout que nous parlons des livres non scolaires, les livres de découverte. On travaille depuis avec des familles où nous tenons des lectures à domicile. Nous organisons des ateliers en plein air, des ateliers herit’art, nous avons également un événement, le salon du livre africain pour enfant, toujours pour sensibiliser les familles les parents les enfants sur l’importance de la lecture dans l’éducation des enfants pour booster l’excellence scolaire et tout cela, c’est un travail qui va prendre le temps et que nous croyons être très important pour nos enfants

Afrique en éveil : quelles sont vont statistiques ?

Manager M’wina : Nous existons depuis 2018, et légalement depuis 2020. Nous avons initié au moins 600 enfants car notre objectif par an est de 100 enfants à initier à la lecture plaisir, à l’art, et à la science. Donc ce jour, nous sommes à plus de 600 enfants. Avec nos événements dans les écoles et autres lieux comme le musée nationale, par ce que notre événement s’est également tenu ici, on est à plus de 10.000 personnes impactées. Nous faisons des caravanes à Yaoundé et hors de Yaoundé. L’an dernier nous allés à Bafoussam et récemment à Bafia lors de la fête de la jeunesse. Nous allons dans les villages du centre, nous installons des boites à livres dans les camps des refugiées, nous sommes allés à Gado-badzéré, à l’Est du pays. Notre ambition, c’est d’aller dans tout le Cameroun si les ressources sont disponibles.

Propos recueillis par Bertin Bidja