Les hommes de médias à la quête quotidienne de l’ information sont interdits d’accès à la Sofavinc, où un incendie survenu dans la nuit du 16 au 17 juillet 2024, aurait ravagé plusieurs unités de production de la Société de fabrication de vins. Selon des témoignages externes les flammes étaient vives et ont occasionné de lourds dégâts matériels.
Il est difficile pour les journalistes d’évaluer les dégâts causés par l’incendie survenu les 16 et 17 juillet 2024 au siège de la Société de Fabrication de Vins ( Sofavinc), à Nsam. Selon les témoins, plusieurs unités de production ont coulé dans les flammes. La presse publique et privée qui s’est mobilisée sur le site au petit matin à la quête de l’information et de l’origine des flammes a été tout simplement interdite d’accès dans la structure.
l'Afrique en Eveil au lieu du sinistre à Nsam.
Nous arrivons sur les lieux du sinistre au quartier Nsam, dans le troisième arrondissement de Yaoundé au environ de 11h. La nature est couverte de nuages, les odeurs du vin empestent les lieux et attirent les curieux vers les dégâts. Le premier constat l’environnement de travail est semblable à un jour de férié. Certains hauts cadres font des vas et viens. S’infiltrer pour avoir une idée en rapport avec l’origine des flammes et les dégâts enregistrés est une peine perdue pour les journalistes.
À l’entrée secondaire, les agents de la sécurité dirigent les curieux vers l’entrée principale qui donne directement sur l’axe central reliant le quartier Nsam à l’échangeur sur la nationale numéro 03. Là-bas nous tombons sur des instructions fermes de la hiérarchie qui interdisent l’accès aux journalistes. D’ailleurs l’entrée de la partie sinistrée est fermée. Un cadre de la société qui n’a pas souhaité s’exprimer à notre micro tenant des documents entre les mains nous a fait savoir que la société va informer les camerounais par voie de communiqué dans de prochains jours.
Les témoins externes de l’incendie
Selon les témoignages des personnes voisines, les flammes ont envahi la structure aux environs de 18 heures. Les sapeurs pompiers sont arrivés plusieurs heures après. Il se pourrait que se soit l’unité de whisky qui soit à l’origine des flammes. Serges Fabien Onana témoin externe déclare : ‹‹ Il y a souvent des bouffées de chaleur dégagées par cette structure. Mais hier c’etait grave. Le whisky a commencé à sentir puis les flammes ont suivi. Il était environ 18h. Les flammes étaient tellement fortes que ici personne ne pouvait encore rester par peur. Même les conducteurs de motos étaient partis. Moi je pense que c'est l’unité de fabrication de whisky qui brûlait ››.
Si la Société de Fabrication de Vin (Sofavinc), fabrique également du whisky, cette thèse n’est pas à négliger. Car certains agents en service dans la structure assis dans une buvette bière en mains à environ 15 mètres de la structure sinistrée, confortent cette thèse dans leurs échanges.
En attendant une communication officielle de la Sofavinc pour élucider les causes de cette incendie qui pourrait déboucher au chômage technique du personnel, il faut relever que le quartier Nsam est habitué de tels incidents. le journal panafricain l’Afrique en Eveil qui suit cette actualité vous donnera des nouvelles en temps opportun.
J. Patrick DJON
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