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Cosmétiques au romarin

Sommet  sur la francophonie : Clap de fin au  Grand Palais de Paris

La clôture de la 19è session de la francophonie, s’est muée en porte-voix et défenseur du peuple du Liban, et de la Palestine dans le Proche-Orient.

Le rideau s’est refermé ce 5 octobre 2O24 sur le 19ème sommet de la francophonie. Le pays hôte de la prochaine édition 2026 est le Cambodge. Pour ce qui est du sommet qui s’est achevé, les débats ont porté sur le conflit dans le Proche-Orient,notamment Israël-Palestine, et le Liban qui vit au quotidiensous la pluie des bombes de l’Etat hébreux. Face à cette crise humanitaire, source des tueries, des déplacements des femmes et enfants, les 88 membres de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) demandent à l’unanimité «un cessez-le-feu immédiat et durable au Liban », a annoncé Emmanuel Macron, président de la République de France, lors de la session de clôture de l’OIF. Pour prouver son indignation il a d’ailleurs déclaré « l’arrêt de livraison d’armes à Israël utilisées dans le conflit de Gaza ».

 

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D’ailleurs Yassine Fall, ministre sénégalais de l’intégration africaine et des affaires étrangères, donne sa position sur le massacre qui se passe en  Palestine. «Je suis pour une francophonie solidaire dans la mesure où nous partageons une histoire coloniale, une histoire néocoloniale, une histoire des Etats qui sont en train de s’affirmer, il faut reconnaitre la diversité politique, la diversité culturelle, il faut que le multilatéralisme soit revisité et renouvelé », fait-elle savoir.

Elle qualifie d’ailleurs de génocide ce qui se passe en Palestine. « Le Sénégal est l’un des pays dont le président Léopold Sédar Senghor avait remis le passeport diplomatique à Yasser Arafat, ancien  président de l’Autorité palestinienne, pour qu’il préside le comité pour les  droits inaliénables du peuple Palestinien, on ne peut pas s’aligner derrière la position politique de la francophonie par rapport à la Palestine. Parce que le  Sénégal considère que ce qui se passe en Palestine est un génocide, alors la francophonie ne pense pas qu’il s’agit du génocide.


Noussommes d’accord sur certains points par rapport au fait qu’il faut deux Etats (l’Etat Palestinien et l’Etat Israëlien) pour unevie paisible dans la région », s’indigne le ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, sur les antennes de TV5 monde Afrique. Il faut souligner qu’une déclaration commune des gouvernants des pays ayant le français en partage, pour défendre le Liban a été produite. On peut citer quelques extraits. « Nous appelons au respect  en toutes circonstances du droit international, et en particulier du droit international humanitaire, et invitons tous les acteurs concernés à œuvrer faveur de la désescalade, afin d’éviter un embrasement de la région.

Nous encourageons toutes les parties à privilégier une solution diplomatique au conflit,exigeons le respect des réunions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies  et la mise en œuvre intégrale de la résolution  1701 (2006)  du Conseil de sécurité  des Nations Unies. L’élection d’un président au Liban est la première étape de remise en marche des institutions politiques, et nous soutenons les institutions politiques, et nous soutenons les efforts en ce sens », peut-on lire la position de la déclaration de solidarité avec le Liban au XIXe sommet de la francophonie.


Dubitatif

La délégation libanaise se satisfait de ce document, bien qu’elle espère une condamnation claire des frappes et de l’offensive terrestre de l’Etat hébreux. «On aurait voulu qu’il y ait une condamnation très claire des pays francophones, mais malheureusement, on n’a pas pu même nommer Israël dans la déclaration. Parce qu’à chaque fois qu’on nomme Israël il y a de pays qui sont solidaires avec Israël malheureusement », laisse-t-elle entendre, perplexe quant à l’issue de la résolution du conflit.

 

Olivier Mbessité              

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