Les travaux du sommet Union africaine des Radiodiffusion - UNESCO prennent fin ce mercredi 6 Mars 2024 dans la capitale camerounaise.
Pour ce troisième et denier jour des travaux, comment s'arrimer à la révolution sans être piégé? La restitution des travaux en ateliers et trois Masters Class sont prévus pour évoquer les opportunités et les risques de l'intelligence artificielle. Mardi 5 Mars déjà, la deuxième journée a donné lieu à différents panels d'échanges et discussions pour encourager les médias africains à s'accommoder à cette révolution tout en évitant autant se faire que se peut les pièges. Cette matinée de mardi 5 Mars a été réservée à une excursion dans la ville aux sept collines afin de faire découvrir aux participants le riche potentiel culturel, artistique et digital du pays hôte. Plusieurs exposés ont permis aux participants de faire le tour de la question, l'intelligence artificielle dans toutes ces facettes. Pour le DG de la RTI Fausseni Dembélé « on doit intégrer nos réalités en développant des technologies endogènes, on risque passer à côté dans cette nouvelle révolution du monde ». Plusieurs débats ont eu cours, l'intelligence artificielle sur les métiers et les professions, dans la production des programmes, les nouveaux outils et les solutions de l'intelligence artificielle dans les médias ainsi que l'intelligence artificielle et l'éthique dans les médias.
A l'ouverture des travaux lundi, le ministre de la communication René Emmanuel Sadi a décliné les atouts du continent en la matière et sa détermination à ne pas rester à la traîne. Selon ses propos dans son discours d'ouverture « ...pour nous africains, le défi de l'intelligence artificielle et des médias est beaucoup plus prégnant nous ne pouvons donc pas rester indifférent face à cette innovation.
Les médias ont un rôle fondamental à jouer dans ce contexte, ils doivent se transformer eux-mêmes et tirer avantage de cette opportunité qu'offre l'intelligence artificielle mais aussi conscientiser nos populations aux mutations imminentes dont l'intelligence artificielle est porteuse dans le cadre de ce sommet international de Yaoundé. Ils démontre qu'ils ont compris leurs rôles de critiques sociales mais aussi de défense et de promotion de l'identité africaine. Le Cameroun pour sa part soutient sous l'impulsion du président de la république SE Paul BIYA a déjà engagé une réflexion dans le domaine de d'intelligence artificielle avec ses partenaires au développement. Cette réflexion qui implique prioritairement la jeunesse camerounaise, l'invite à être créatif, c'est pourquoi les travaux de ce sommet seront suivis avec une attention particulière et s'inspirera sans nul doute des résultats auxquels vous parviendrez afin d'enrichir sa réflexion sur les enjeux de l'intelligence artificielle… »
En marge de ces travaux, il y a eu le lancement officiel de la fondation Alliance-Medias-UAR pour la lutte contre le cancer qui constitue un tueur silencieux, véritable fléau mondial.
Clément Noumsi
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